Tu ne le sais sans doute pas, mais mes grands-parents maternels étaient issus du milieu agricole. Le jour où mon grand-père n’a plus été en capacité d’aller s’occuper de « la terre », ce fut d’ailleurs le début de la fin. Aussi, lorsqu’en début d’année, il y a eu un soulèvement du monde agricole face aux injustices de la loi du Marché avec un grand « M », comme beaucoup de français, j’ai compris… Notre modèle économique et sociétal marche sur la tête a bien des égards, mais comme le disait si justement ma Mémé « les gens auront toujours besoin de manger » !
Aussi, j’ai eu envie de rencontrer une personne issue du monde agricole, et de discuter avec elle de son quotidien, de son métier, de son entreprise… Et puis, dans ce domaine, on entend souvent les hommes s’exprimer, moi je voulais entendre une femme ! Ma curiosité s’est ainsi portée sur Sylvie VIALADE, qui co-dirige une exploitation agricole dédiée à la culture du champignon. Je me suis dit « chic, une champignonnière« , et je m’imaginais aller visiter une jolie grotte, telle la Schtroumpfette partant se promener avec son panier… Eh bien la grotte en question fait près de 5 000 m² et est à la pointe de l’innovation !
J’ai ainsi découvert que le monde agricole en avait sous le capot, et qu’ils ne se tournaient pas les pouces à attendre qu’on leur apporte des solutions ! Ils réfléchissent tous depuis longtemps à l’agriculture de demain : santé au travail, traçabilité alimentaire, maitrise de toute la chaine de production, circuit court, préservation des ressources naturelles, disparition des pesticides… Grâce à Sylvie, j’ai aussi eu une révélation : le champignon, c’est fantastique ! A 43 ans, Sylvie a réussi le combo gagnant de partager la direction de l’entreprise familiale, d’engager la transformation de son entreprise, et de démontrer que le monde agricole, le fameux « secteur primaire », n’avait rien de primitif, bien au contraire !
Sylvie Vialade : Présentation
Présente-toi : dis-nous qui tu es, d’où tu viens et ce que tu fais ?
Je m’appelle Sylvie Vialade, je suis Aveyronnaise, j’ai 43 ans, maman de 3 enfants, âgés de 7 ans, 13 ans et 15 ans. Deux filles et mon dernier, un garçon. Et c’est du travail, un job à plein temps ! Je suis arrivée à Perpignan en 2004, où j’ai suivi mon mari, pour me lancer dans le grand bain et intégrer l’entreprise familiale de mon époux. Durant 15 ans, j’ai donc travaillé avec mes beaux-parents, l’oncle de mon mari, en plus de ce dernier et son cousin. Aujourd’hui, cette première génération est partie à la retraite depuis quelques année, et nous sommes trois à la tête de la MAISON VIALADE, mon mari, son cousin et moi-même, associés ensemble dans cette belle aventure. C’est donc une entreprise familiale, avec ses avantages et ses inconvénients !
Bonne transition ! Présente-nous ta vie professionnelle : tu fais quoi et depuis quand ?
La MAISON VIALADE, j’ai donc le pied dedans depuis 20 ans à présent. Auparavant, j’étais dans la grande distribution. J’ai fait mes études dans une école de commerce, et ensuite, j’ai intégré le réseau Intermarché, au sein duquel j’ai suivi une formation dédiée. J’ai pris un poste du côté de Toulouse, et je gérais tout ce qui était fichiers informatiques : création des codes articles pour le paiement en caisse, enregistrement et suivi des prix, etc. Rien à voir avec ce que je fais aujourd’hui ! C’est la rencontre d’avec mon mari qui m’a donné cette opportunité dans le secteur agricole.
La MAISON VIALADE, initialement, c’était une entreprise de négoce : on importait des champignons de Pologne, mais nous avions aussi une activité de collecte de champignons sauvages. L’activité de collecte consiste à acheter la cueillette de champignons sauvages aux particuliers, partout en France, et ensuite de revendre à plus grande échelle. En réponse aux besoins des consommateurs, et aux attentes relatives à une production française, en 2016, nous nous sommes lancé le défi de produire nous-même nos propres champignons. Je t’accueille d’ailleurs dans notre nouveau site de production Perpignanais, inaugurée il y a un an et demi, où nous avons eu une vraie réflexion sur l’avenir, avec des locaux intégrant les énergies renouvelables et des installations limitant les facteurs de pénibilité au travail. Nous avons celui d’Olette ouvert en premier lieu, ce qui nous fait au total 8 500 m² de champignonnière ! Aujourd’hui, nous avons toujours l’activité de collecte de champignons sauvages, mais elle est devenue secondaire, et nous ne faisons plus d’import.
Donc l’activité de production de champignons est relativement récente ?
Oui tout à fait, elle a moins de 10 ans. Et depuis, notre vie a considérablement changé !
L’entreprise a complètement été transformée, notamment parce que nous avons eu besoin de beaucoup de main d’œuvre. Je vais te donner un chiffre parlant : nous sommes passé d’une société de 10 salariés en 2016, à une structure qui comptabilise aujourd’hui 220 personnes ! En l’espace de 8 ans, notre effectif salarial a été multiplié par 22 ! Il a donc fallu se structurer pour faire face à tous ces chamboulements, mais aussi apprendre à déléguer, à faire confiance… Tout ça a été un beau challenge. Maintenant, les rouages sont en place, bien que l’on ne soit jamais sûr de rien ! Il faut avoir la capacité de se remettre constamment en question, dans une démarche d’amélioration continue.
En résumé donc, depuis 1985, la MAISON VIALADE, c’est du champignon ! A l’époque, mes beaux-parents avaient une activité dans l’Aveyron, autour du champignon sauvage. Le souhait de s’implanter à Perpignan a été induit par la raison, du fait de la logistique, avec le Marché international de Saint Charles. L’Aveyron a bien des qualités, mais c’est un département assez enclavé, il y avait une relation de dépendance avec un seul transporteur, ce n’était pas confortable. Il y a donc eu une étude sur l’emplacement géographique le plus opportun, tout en ayant ce souhait de rester dans le Sud. Nous avons donc porté le développement de l’activité de négoce, jusqu’à devenir producteurs.
Sylvie Vialade : Evolutions
Quel a été l’élément déclencheur : d’où vient cette envie de faire pousser des champignons ?!
C’est à la fois le souhait d’avoir la totale maitrise sur l’ensemble du circuit, mais aussi l’envie d’avoir un train d’avance sur nos concurrents. L’import et la négoce limitaient nos perspectives, ou du moins les menaçaient, car n’importe qui pouvait s’installer en face de nous. La concurrence a ça de bon, elle nous pousse dans nos retranchements, pour nous ouvrir à de nouveaux horizons ! Aujourd’hui, nous produisons, commercialisons, fidélisons une clientèle, et nous sommes pleinement maitres de nos produits. Nous produisons d’ailleurs 5 000 tonnes de champignons par an, ce qui représente environ 10 % du marché national. La totalité de notre production est consommée en France exclusivement.
Y-a-t-il eu un accompagnement pour la montée en puissance et le changement de dimension de l’entreprise ? Si oui, dans quel domaine ?
Oui tout à fait. Outre l’accompagnement logistique et financier qu’implique une telle montée en puissance, nous nous sommes faits accompagner par des coachs de direction. Ils nous ont aidé à structurer le fonctionnement, à remettre en question les pratiques, à passer certains caps… ça s’est fait par petites étapes.
Et donc à présent, dans l’entreprise, qu’elle est ton rôle ?
Alors… “Normalement”… Je suis directrice commerciale ! Je m’occupe de tout le pôle commerce, et en même temps, je m’occupe de toute la partie achat de champignons. J’ai une petite casquette en plus, qui est la finance : je supervise le service comptable et financier de l’entreprise. C’est moi qui tiens les cordons de la bourse ! Il y a une certaine suite logique avec ma première carrière dans la grande distribution, être dans la partie commerciale me met face à des interlocuteurs que je connais par exemple. Je ne suis pas perdue, car nous travaillons essentiellement avec de grands groupes, des centrales d’achats de la grande distribution. Mon expérience dans la traçabilité informatique m’a aussi beaucoup aidé pour la mise en place de nos process. Et puis quand tu sors d’une école de commerce, tu as aussi les bases, cette fibre commerciale, et ce raisonnement.
Du coup, tu travailles en famille, en couple, avec 3 enfants à la maison : la répartition des tâches fonctionne bien ?
Oui ça fonctionne très bien ! D’ailleurs ce soir, c’est lui qui est parti s’occuper des enfants ! Nous avons une organisation plutôt bien rodée, et relativement équilibrée. Travailler en couple n’est pas simple, mais dans le travail, on ne se marche pas dessus. Nous avons chacun notre propre périmètre d’actions. Bon, en théorie ça fonctionne bien, mais il est vrai que quand tu n’es pas d’accord sur un dossier… bah à la sortie du boulot tu n’es toujours pas d’accord ! Mais ça se gère ! Nous sommes tous les deux de forts caractères… Mais on s’en sort ! Nos enfants nous ont quand même dit que nous parlions trop du travail, et nous ont gentiment rappelé qu’ils existaient au milieu. Donc nous nous efforçons de vraiment cloisonner les choses. L’organisation à la maison reste similaire à celle de beaucoup de couples : nous en faisons toujours plus, nous les femmes, et nous portons une plus grosse charge mentale ! Mais j’ai un mari impliqué, qui suit le rythme.
Quelle a été ta plus grosse erreur dans cette montée en puissance de l’entreprise ?
J’ai tendance à faire trop confiance rapidement, et à ne pas faire suffisamment de contrôles. L’humain, la gestion humaine, le recrutement… Tout cela est complexe ! Maintenant, nous avons structuré la chose avec un service RH, qui fait tous les recrutements, c’est important. Auparavant, lorsque nous étions à 10, c’est moi qui faisais tout : la vente, la compta, la paye, le recrutement… Et il a fallu petit à petit s’en détacher, et ça s’apprend ! Je me suis faite épaulée par un coach, parce que j’avais beaucoup de mal à lâcher prise, à ne pas maitriser tout ce qui se passait autour de moi. Je ne voulais rien laisser, et c’est un cercle vicieux, je me faisais totalement envahir par le travail : tu es submergée, tu n’es pas bien parce que tu es sous l’eau, tu n’arrives matériellement pas à faire les choses correctement, ton perfectionnisme te ronge, et à la sortie tu es dans la frustration, donc en mal-être… Je n’arrivais pas à déléguer, ce n’était pas fait comme moi je le voulais, et je me noyais moi-même ! C’est le serpent qui se mord la queue ! Avec quelques conseils et cet accompagnement, je réussis petit à petit à lâcher du lest et à déléguer.
Quels enseignements en as-tu tiré ?
Le coaching m’a vraiment aidé à recentrer les choses, et à progresser dans le bon sens. Savoir se remettre en question, effectuer un travail sur soi, ça t’apportera toujours. Sur le moment, tu vois ça comme quelque chose de très chronophage et enquiquinant, mais en réalité, ça te pousse à trouver tes propres solutions à tes propres problématiques. Aujourd’hui, je me sens plus sereine, même dans les périodes les plus compliquées.
Quelle a été ta plus grande réussite dans cette montée en puissance de l’entreprise ?
D’avoir su nous structurer, d’avoir appris à déléguer, et de prendre sur moi.
Ah ! Tu prends beaucoup sur toi ?!
Quand tu travailles en couple, tu es obligée ! Tu avales des couleuvres parfois, à te contenir lorsqu’il y a du monde par exemple. Quand tu as l’habitude, que tu te connais par cœur, tu peux avoir un langage un peu sec, sans malice, mais face à des tiers, ça peut être mal interprété, il faut donc arrondir les angles ! Tu n’as pas le même ton dans l’intimité et en public. Mais travailler en couple recèle des avantages aussi. Quand tu développes une activité, tu es forcément peu présent à la maison, et ça, l’un comme l’autre, nous l’avons intégré et mis en pratique. Nous nous soutenons mutuellement aussi, face à l’adversité et aux coups durs. Si je n’avais pas été dans l’entreprise, je ne sais pas si j’aurais compris tous ces enjeux, et réciproquement. Et puis, quand tu es maman et chef d’entreprise, tu culpabilises aussi beaucoup... Je suis toujours la dernière à l’école des enfants par exemple, je ne suis pas la maman qui les emmène aux activités, le matin je suis au boulot à 6h30… J’ai parfois l’impression de les délaisser, de ne pas bien m’occuper d’eux, de ne pas leur consacrer assez de temps… Finalement, en y réfléchissant, ce n’est pas la quantité de temps qui compte, mais la qualité. Je m’efforce ainsi de mettre tout en œuvre pour que quand je suis là, avec mes enfants, je suis pleinement avec eux, pour eux. Du temps de qualité.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile à concilier pour mener à bien tout ça ?
Il y a eu des moments très compliqués. Le temps que tout se structure, il y a eu des hauts et des bas. Il faut apprendre à être patient, et à prendre du recul aussi. Le doute est ton pire ennemi ! Toujours le facteur humain finalement ! Maintenant, 8 ans plus tard, nous sommes sur de bons rails.
Qu’as-tu gagné à mener ce projet ?
Une certaine fierté ! Quand je passe devant le bâtiment, je me dis “c’est à nous ! Nous l’avons fait !”, ou quand je vois nos produits en magasin, ou encore, quand on me complimente sur la qualité de nos champignons… Tout ce travail qui paye finalement, ça me rend fière de ces accomplissements. Quand on veut, on peut, les choses sont réalisables !
Tu dégages une confiance en toi, je trouve ça très inspirant, vraiment !
Merci, c’est aussi du travail ce sujet ! J’accepte donc ce compliment avec plaisir !
Il faut quand même le porter tout cela, même si tu n’étais pas seule et que vous travaillez en famille, c’est un superbe défi, je suis très admirative.
Merci !
Effectivement, je suis la “pièce rapportée”, mais je suis me sens totalement intégrée dans la famille ! J’ai de la chance, ma belle-famille est géniale. C’est mon beau-père qui a poussé pour que je rejoigne l’équipe. Ils m’ont fait confiance tout de suite, ils ont vu que j’avais des compétences, que je pouvais apporter pour faire évoluer la structure. Ils ont aussi toujours su faire attention à moi, et à mes intérêts, en allant au-delà du seul couple que je forme avec mon mari. Ils m’ont encouragé à prendre des parts dans l’entreprise, que je ne sois pas seulement “la femme de”, mais pleinement “l’associée”. Ils ont toujours fait attention à ce que les choses soient équitablement réparties, et que je ne me retrouve pas sans rien si mon mariage n’était plus. Mon travail a pleinement été intégré et valorisé. Ma belle-famille est bienveillante. Mes beaux-parents sont comme mes parents, on se pratique depuis fort longtemps maintenant !
Sylvie Vialade : Inspirations
Où te vois-tu dans 10 ans ?
Alors… Je vais te faire une confidence, j’ai un rêve, qui n’a RIEN à voir… J’adorerais avoir un camping ! Parfois, je dis à mon mari “viens, on arrête les champignons, et on achète camping” ! Je crois que c’est l’aspect vacances et ambiance villageoise qui me plait, et ce côté challengeant aussi, derrière une nouvelle activité.
Que vois-tu pour le monde agricole de demain ?
Je suis assez confiante concernant l’agriculture en France : nous avons besoin d’être autonome sur le plan alimentaire. La conjoncture économique et géopolitique, ainsi que la situation sanitaire des dernières années, nous ont permis de nous rendre compte de l’importance de nos producteurs et de nos agriculteurs. Je pense que l’Etat et l’ensemble de la population française, en ont pris conscience. Il est dommage d’avoir dû en arriver à de telles extrémités pour s’en apercevoir d’ailleurs ! La souveraineté alimentaire est un enjeu stratégique majeur pour l’avenir de notre pays. On en revient à la valorisation des métiers agricoles, des métiers de l’artisanat, du bâtiment, du sanitaire et sociale… Des métiers pas suffisamment mis en avant auprès des jeunes, et pourtant indispensables au bon fonctionnement de notre société !
Quelle est ton héroïne dans l’Histoire, et pourquoi ?
Sans réfléchir, je te dis immédiatement : Simone Veil ! Elle représente une lutte féministe énorme, et nous lui devons beaucoup. J’ai parfois l’impression aujourd’hui, que la place de la femme régresse dans nos sociétés modernes. Je crains un peu pour mes filles et leur avenir, les combats féministes sont encore nombreux. Quand je vois les jeunes sur les réseaux sociaux, les problématiques de harcèlement scolaires, les débats autour des tenues des filles… Tout ça m’inquiète et me fait me dire que nous avons encore du travail sur ces sujets.
Quelle faute t’inspire le plus d’indulgence ?
Il parait que toute faute avouée est une faute à moitié pardonnée ! Je suis une personne assez tolérante… Bon, il ne faut pas pousser non plus, et il ne faut SURTOUT PAS toucher à mes enfants ! D’une manière générale, j’ai plutôt une posture orientée vers le dialogue, à essayer de comprendre le pourquoi de la faute.
As-tu un mantra / une devise / un dicton / une citation qui te motive ou qui te guide ?
“Si tu veux, tu peux” ! Mais aussi “Fais-toi confiance” ! Les deux m’animent vraiment au quotidien. Par exemple, je me suis fixée l’objectif de courir un semi-marathon cette année… Je ne suis pas une grande coureuse, mais je me suis sérieusement mise à la course à pied, avec des entrainements réguliers, et je l’ai fait ! J’ai couru le semi-marathon de Barcelone en février dernier : je l’ai bouclé en 1h54, et je suis très contente de moi ! J’ai aussi fait le Rallye Aïcha des Gazelles avec Carole Vila, et c’est une véritable expérience de vie.
Que dirais-tu à la femme que tu étais il y a 8 ans, qui se demande si ça vaut la peine de s’embarquer dans cette galère ?!
Si c’était à refaire, je le referai ! Evidemment, il y a eu des moments très compliqués à gérer, mais j’en sors plus forte aujourd’hui. Et puis, même au plus difficile, mon mari et moi sommes restés très soudés. Notre couple a tenu, malgré les hauts et les bas, on en sort aussi renforcés.
Quelle est LA chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes ?
Le Chanteur de Daniel Balavoine, c’est un peu vieux, mais c’est ma madeleine de Proust, ça me renvoie plein de belles choses de mon enfance. Je le lance et tout va mieux !
***
Te voilà arrivée au bout ! Pas vrai que ça en valait le détour, n’est-ce pas ? C’est grâce à l’impulsion de nos PME que l’économie de notre pays tourne, grâce à des personnes comme Sylvie, qui se lancent dans des défis fous !
Puis tu as peut-être enfin compris mon jeu de mot en titre : chapeau, pour chapeau du champignon évidemment, et le jeu de mots sonore avec capot… Oui bon ça va, j’étais toute contente de mon titre moi !
Merci à elle pour son témoignage inspirant. Si tu veux en savoir un peu plus sur la MAISON VIALADE, c’est par ici, et si tu veux contacter Sylvie, ce sera par là !
Enjoy !