Aujourd’hui, je te propose de faire le plein de motivation, de mindset, et de te débarrasser avec moi de ces poids qui nous pourrissent la vie !
Lorsque je me suis décidée a créer mon blog, et à faire germer ma petite idée, j’ai eu l’impression d’avoir découvert le secret du feu, d’avoir découvert l’Amérique, l’eau courante et la force d’Archimède, tous ça à la fois ! J’étais persuadée de tenir là une « super idée révolutionnaire » !
Tu te rends compte : j’avais décidé de créer un blog dédié aux femmes en quête de représentativité, de leadership, de partage, dédié aux femmes entreprenantes, et qui aiment aussi un peu la déconne. L’Amérique je te dis !
(Dédicace pour Brigitte, si tu lis cet article, tu peux aussi chanter celle-là, ça nous changera !)
Bon, évidemment, je suis depuis redescendue de mon merveilleux nuage de créativité, et j’ai découvert que finalement, ce nouveau monde était déjà bien occupée, et que personne ne m’attendais ! Bah oui, à l’instar de Christophe Colomb, je n’ai pas découvert l’Amérique, et les vikings ont débarqué bien avant moi (coucou toute ta scolarité reposant sur le mensonge des colonisateurs 🙂 !).
En effet, en créant mon compte Instagram, j’ai découvert qu’il existait déjà de multiples comptes / blogs / coachs / femmes d’influence sur les réseaux… Bon, pour l’idée lumineuse et inédite, on repassera ! Et donc, j’ai commencé à douter… En quoi suis-je légitime ? Je n’ai que 72 abonnés sur mon compte Instagram… Et tout le monde se fiche de ce que je peux bien leur raconter… En vrai y a que ma mère, ma soeur et ma cousine Gwendoline qui lisent tous mes articles… Mais pourquoi je m’inflige ça en fait ? Et les copines qui me suivent par politesse… la honte !
Toute ressemblance avec une situation que tu as déjà vécu est totalement volontaire !
La lutte contre le syndrome de l’imposteur
C’est le résumé de ma vie, et plus j’en parle, plus je pose des mots sur mes maux, et je me rends compte que je suis TRES LOIN d’être seule à me battre contre moi-même !
Revenons aux fondamentaux, qu’est-ce que ce syndrome exactement ? De ma propre expérience et mes recherches, je dirai donc, en résumé, qu’il se situe principalement dans le domaine professionnel, que c’est la croyance que tu as d’être arrivée là où tu es par hasard, sans mériter ta place, sans talent, sans compétence, à défaut de meilleur candidat. Autrement dit, il y avait de la lumière, et tu es la première à être entrée, donc voilà pourquoi tu te retrouves ici ! Une fois encore, le web pullule d’article sur ce sujet, et je n’ai pas vocation à prendre la place de Psychologie Magazine ou Cosmo, mais je veux te faire comprendre que tu n’es pas seule dans cette galère !
Je suis l’incarnation même de ce symptôme : je minimise mes réussites, les remerciements me mettent mal à l’aise, j’ai le sentiment que je vais être démasquée d’un jour à l’autre, et je doute terriblement de tout ce que je fais ! Et pour peu que j’ai une engueulade au boulot pour une bricole du quotidien (bah oui, l’être humain est vil et imprévisible !), je ne dors pas pendant deux jours, à ruminer toute la nuit sur l’incident qui a tout fait basculer et qui risque de changer la trajectoire de la lune évidemment (non, je ne fais jamais dans la demi-mesure) !
Donc, une fois n’est pas coutume, passé l’euphorie de « chic chic chic, je me lance, je créé mon blog et ça va être une révolution mondiale« , mon ami SDLI (oui c’est moche, mais c’est plus court !) s’est pointé, et m’a encore miné le moral. Et tu sais quoi, cette fois j’ai dit « m***e SDLI » ! Vas-y, dis-le à voix haute, fort et clair « M***E SDLI » ! Parce que je ne vaux ni plus ni moins qu’une autre, que c’est mon défi personnel, et que je n’ai que du positif à tirer de cette expérience !
La lutte contre les complexes et croyances limitantes
Bon voilà, j’ai décidé de larguer ce bon vieux SDLI ! C’est pas lui, c’est moi, on n’a pas évolué dans le même sens 😉 ! Mais s’il n’y avait que lui…
Je suis bourrée de complexes, qu’ils soient physiques ou psychiques, et si je m’en tiens aux marronniers annuels des magazines féminins, je ne suis pas non plus un cas isolé. Mais je remarque une chose positive, en vieillissant, certaines choses s’appréhendent tellement mieux ! Oui, vieillir c’est bien, et tout comme moi, je t’encourage à te détacher des tes casseroles !
Sur le plan physique, j’ai surtout intégré quelque chose que tu peux aussi employer : on ne peut pas être et avoir été (dédicace à ma sœur, c’est son mantra !) ! Il ne sert à rien de ruminer le passé sur de vieilles photos de toi avec moins de rides, moins de gras, plus de ceci, moins de cela… Fais le deuil, arrête de te pourrir la vie, et regarde devant, tu verras beaucoup moins ton derrière !
Sur le plan psychique, c’est plus complexe, parce que tu portes un schéma social, le poids d’une éducation, ou encore une empreinte familiale dense. Je crois qu’il est important de savoir se remettre en question, d’accepter d’avoir tort, de ne pas prendre pour acquis tout ce que l’on peut te dire, et tout ce que l’on a pu t’inculquer. Tu dois apprendre à penser par toi-même, à tirer des leçons du passé et à t’écouter un petit peu plus. Tu dois aussi apprendre à relativiser, et intégrer que non, tout le monde ne pense pas comme toi, personne ne t’en veut, et qu’il faut de tout pour faire un monde !
Au final, pour en revenir à mon exemple du blog, il n’y avait pas 36 solutions :
- Soit je me freine, je m’autocensure avec mes complexes et croyances limitantes, et je reste bourrée de frustrations et de regrets jusqu’à la fin de ma vie, en devenant envieuse de ceux et celles qui ont osé !
- Soit je me sors les doigt du derrière, j’accepte d’essayer, j’accepte le risque de me planter, je n’ai rien à perdre, et je ne peux tirer que du positif de cette expérience.
J’ai décidé de prendre la seconde solution, d’y aller, et advienne que pourra !
La célébration de soi
Bon, si j’ai bien fait le job, tu es remontée comme un coucou, prête à dévorer le monde, avec un mental d’acier et un moral de folie ! C’est le moment parfait pour faire une célébration de soi !
C’est ce que j’ai retenu de ma rencontre avec Alexandra, on ne prend pas suffisamment de temps pour se célébrer soi, pour prendre un moment de gratitude, et prendre conscience du chemin parcouru, de la satisfaction du travail accompli, ou encore du bonheur quotidien procuré par telle action ou personne.
Lorsque j’étais paumée dans mes doutes et incertitudes, j’ai mis en place, sur recommandation de ma coach, un rituel des gratitudes : il s’agissait de prendre un temps quotidien, de quelques minutes, pour réfléchir à ce qui m’avait procuré du plaisir ou de la joie (et il n’y avait rien de sexuel dans cette démarche, vilaine 🙂 !). Ce pouvait être le fait de marcher au grand air, de discuter avec telle personne, de prendre le temps de savourer un repas en bonne compagnie, d’apprécier de finaliser ce dossier, d’écrire un nouvel article de blog… Bref, de se rendre compte que mon quotidien est riche de petits riens qui me font du bien, et qu’il faut avancer avec ces sentiments positifs.
En fait, tu peux avoir un quotidien morose, un vie que tu estimes pourri, des gens toxiques autour de toi, et même un malheur qui te touche toi ou tes proches, si tu te focalises dessus, tu vas continuer à t’enfoncer ! Il faut (essayer) de voir le verre à moitié plein, et pas à moitié vide !
Apprends à te célébrer, à te féliciter, à te satisfaire de tes victoires quotidienne, à dire merci et accepter les remerciements tels qu’ils sont, parce que tu le vaux bien toi aussi ! Fais briller l’héroïne qui vit en toi !
***
Une toute petite précision pour clôturer : avec ce blog, je n’ai rien à te vendre, à part du partage, de la bienveillance, et l’impulsion de te mettre en mouvement ! Je ne suis pas coach, et je ne prétends pas l’être 😉
Enjoy !
2 Responses
non mais j’y crois pas !!!!
Eh oui 😜