Ce qui va suivre est la synthèse de mon dernier épisode de Podcast. Le plus simple est encore d’aller l’écouter, de t’abonner au podcast, et de le partager SANS MODERATION !
Si tu prends connaissance de ce billet et de l’épisode #5 du podcast au moment de sa sortie, nous sommes fin janvier 2025, et c’est statistiquement une période plutôt morose. Il y a quelques jours, nous étions d’ailleurs le « blue Monday », ou en bon français, le lundi de la déprime. C’est un peu ce que chantait déjà Claude François : un lundi au soleil qui tourne souvent au lundi de la loose !
Eh bien, je vais te sortir de cette déprime entre ton dry January et ta détox post-fêtes ! Je vais te présenter Elodie, et son élan sincère de positive attitude.
Mon invitée du jour codirige la brasserie Cap D’Ona, un nom bien connu dans les Pyrénées-Orientales, et au-delà. Installée près de Perpignan, cette entreprise familiale a récemment fêté ses 25 ans. Une aventure qui a démarré avec Grégoire, son mari, et une étincelle… ou plutôt une histoire de brassage qui a fait battre deux cœurs au même rythme.
Élodie nous parlera de son engagement pour le terroir, de ce lien avec l’agriculture locale, les circuits courts et de ce que cela signifie de produire des bières artisanales qui racontent une histoire. Pour elle, transmettre des valeurs et offrir un peu de bien-être dans chaque bouteille, c’est bien plus qu’un slogan : c’est une manière de vivre.
On reviendra sur le chemin parcouru par Cap D’Ona, mais aussi sur la manière dont cette brasserie allie tradition et respect de l’environnement. Une entreprise qui, au-delà de la bière, porte haut les couleurs de son territoire.
Préparez-vous à découvrir une femme déterminée, une brasserie singulière, et un récit qui a le goût de l’authenticité.
Elodie : Une histoire d’amour et de bière
Dès les premières minutes de l’épisode, Élodie raconte comment elle a rencontré son mari, Grégor. Petit-fils de brasseur, il avait déjà posé les premières pierres de Cap D’Ona. Elle, petite-fille d’agriculteur, portait en elle une passion profonde pour la terre et le terroir. Leur complémentarité et leur amour pour leur région les ont amenés à créer une gamme de bières qui racontent une histoire bien au-delà des saveurs.
Cap D’Ona est bien plus qu’une brasserie. C’est un projet de vie ancré dans le Vallespir, au sud de Perpignan. Élodie partage fièrement leur engagement : sauvegarder le patrimoine local tout en produisant des bières respectueuses de l’environnement. « Produire ne doit pas rimer avec polluer », affirme-t-elle avec conviction.
Elodie : Un savoir-faire artisanal au service de l’éthique
La brasserie Cap D’Ona est devenue une référence mondiale. Depuis quatre ans, elle est régulièrement sacrée meilleure bière du monde. Élodie et Grégor mettent un point d’honneur à s’approvisionner auprès d’agriculteurs locaux, souvent en biodynamie. « Nous travaillons avec les meilleurs produits pour créer quelque chose d’unique, » explique-t-elle.
Chaque détail compte : des ingrédients naturels, sans additifs chimiques, aux procédés de fabrication qui respectent le rythme de la nature. « Réduire notre production de 20 % pour garantir la qualité ? C’est un choix difficile, mais nécessaire pour rester fidèles à nos valeurs, » confie-t-elle.
Elodie : Une entreprise familiale aux valeurs humaines
Travailler en couple est souvent perçu comme un défi. Pour Élodie et Grégor, c’est une force. « Beaucoup d’admiration mutuelle, du respect, et surtout, une conscience aiguë que l’un sans l’autre, on ne serait rien, » déclare-t-elle. Ils ont su construire un équilibre où chacun trouve sa place, tout en insufflant à leur équipe les valeurs qui les animent.
Cap D’Ona, ce n’est pas seulement un duo, mais une communauté. Chaque employé apporte sa pierre à l’édifice. « Nous ne tirons pas la couverture à nous. Nous sommes une locomotive, mais nos collaborateurs sont essentiels à notre réussite, » affirme-t-elle.
Elodie : Les défis d’un modèle durable
Élodie revient sur les nombreux obstacles rencontrés au fil des ans. L’un des plus grands était de maintenir leur éthique face à des pressions financières. « Les banques ne comprennent pas toujours qu’on préfère la qualité au chiffre d’affaires, » explique-t-elle. Et pourtant, ils tiennent bon, persuadés que le monde a besoin d’un tel modèle.
Elle partage aussi les erreurs qu’elle a pu commettre, notamment en voulant être trop humaine dans certaines embauches. « On ne peut pas sauver tout le monde. J’ai appris qu’à trop vouloir aider, on fragilise l’entreprise. Il faut savoir s’entourer des bonnes personnes. »
Elodie : Une vision pour l’avenir
Cap D’Ona aspire à devenir un symbole de la « bière à la française ». Élodie et Grégor veulent être des pionniers qui inspirent d’autres brasseurs à adopter des pratiques durables et respectueuses. Élodie rêve de voir leurs bières référencées par de grands chefs et reconnues comme des ambassadeurs du terroir français à travers le monde.
« Cultiver notre unicéité, c’est essentiel, » conclut-elle. « Nous ne cherchons pas à ressembler à d’autres. Nous voulons que chaque gorgée raconte une histoire, celle de notre territoire, de nos valeurs, et de notre amour pour ce que nous faisons. »
Elodie : Des mots qui marquent
À travers cette conversation, une phrase résonne : « Impossible n’est pas Cap D’Ona » Ce mantra résume parfaitement l’état d’esprit d’Élodie et Grégor : audace, persévérance et passion. Leur parcours est une leçon d’humilité et de résilience, et une inspiration pour quiconque rêve de changer le monde, à son échelle.
Mais ce n’est pas tout. Leur engagement envers la qualité, l’écologie, et la mise en valeur du terroir montre que réussir ne se limite pas à des chiffres. C’est aussi un acte de foi dans les valeurs humaines.
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Si cet épisode t’a inspiré, n’hésite pas à découvrir les bières de Cap D’Ona et, pourquoi pas, les déguster en pensant à tout ce qui se cache derrière chaque bouteille. Une histoire, une passion, et une volonté de faire du bien au monde, une gorgée à la fois. Et en plus, cette bière ne te fera pas courir aux urinoirs 😉
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