Il y a peu, je te parlais de mes mois de doutes et de tergiversations, à attendre d’éventuels signes de vie des maisons d’édition sollicitées… Alors bon, j’avais besoin de me consacrer à d’autres projets pour changer de registre : j’ai rangé plusieurs fois mes placards, j’ai fait du tri dans mes tiroirs, j’ai mis à jour tous mes dossiers en cours, j’ai commencé à remanier certaines choses du site web, j’ai fait des budgets prévisionnels, et j’ai même planifié mes vacances d’août 2025 ! J’ai donc profité de cette période pour réfléchir à ce qu’était devenue La Cheftaine pour moi, et ce qu’elle m’avait aidé à accomplir ces derniers mois. Et puis, comme je te l’ai exprimé précédemment, je suis une grande fan de podcasts… Sans oublier le fait que j’adooooore rencontrer des personnalités entreprenantes pour les questionner et les écouter me raconter leur parcours…
Et bien si tu secoues tout cela, ça donne un cocktail de choc : j’ai décidé de décliner La Cheftaine en format podcast.
La Cheftaine : de ma crise de milieu de vie à l’embarquement collectif
Tout a d’abord commencé par ma crise identitaire et ma quête de légitimité fin 2022 : je suis à la tête d’une entreprise qui ne m’appartient pas, je souffre de multiples complexes, je suis coincée dans mes croyances et terreurs, je veux développer quelque chose qui ne soit qu’à moi, suis-je vraiment à ma place dans ce monde… Je-je-je, moi-moi-moi, incapable-incapable-incapable, doutes-doutes-doutes. En gros !
J’ai donc créé le blog de La Cheftaine en avril 2023, parce qu’au lieu de continuer à m’autoflageller, j’avais alors décidé de surmonter mon syndrome de l’imposteur et autres complexes. J’ai commencé à mettre en ligne des billets d’humeurs, des récits de femmes de l’Histoire méconnue, et des entretiens avec des femmes entreprenantes et inspirantes… Le tout pour capter un peu de leur audace et de leur mindset. De fil en aiguille, cela m’a aidé à prendre conscience de bien des choses, et curieusement, j’ai embarqué par mal de monde dans ma petite affaire. La Cheftaine était née !
La Cheftaine : de mon syndrome de l’imposteur à ma soif de challenge
En toute objectivité, pour te citer quelques chiffres glanés sur le site de l’INSEE rien que pour l’année 2022 :
- Environ 352 000 filles sont nées en France, sur un total de 723 000 naissances, soit près de la moitié.
- Le nombre de femmes actives en France, c’est-à-dire celles qui sont soit en emploi, soit à la recherche d’un emploi, représente environ 13,9 millions. Cela correspond à un taux d’activité de près de 68 % pour les femmes âgées de 15 à 64 ans. Comparativement, le nombre d’hommes actifs en France est d’environ 15,2 millions, soit un taux d’activité d’environ 75 %.
- Environ 19 % des entreprises françaises sont dirigées par des femmes, et dans les grandes entreprises (avec plus de 250 salariés), ce chiffre tombe à environ 7 %. Notons cependant que la part des femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises a cependant progressé, atteignant environ 45 % dans les entreprises du CAC 40, grâce à la loi Copé-Zimmermann, qui impose un quota de 40 % de femmes dans ces conseils depuis 2017.
- Les femmes restent sous-représentées dans certaines industries et continuent à faire face à un écart salarial avec les hommes, autour de 15-20 % à poste et compétences égales.
Dans les faits donc, la moitié de la France – et même de l’humanité – est donc une femme. En proportion, les populations actives femmes et hommes sont donc similaires : les 2/3 sont actifs. Pour autant, la différence salariale entre les femmes et les hommes et bien présente, et la proportion de femmes encadrantes et dirigeantes diminue au fur et à mesure que l’on monte dans la hiérarchie.
Et bien moi, parmi toutes les questions que je me pose, je me demande à quel moment ça coince ? Au-delà des problématiques religieuses et culturelles, à quel moment la femme perd ses chances d’égalité ? Est-ce la façon dont on élève les petites filles ? Est-ce la société ? Est-ce notre tempérament ? Nous sommes quand même la moitié bordel ! Et toutes ces interrogations font échos avec mon propre parcours : qu’est-ce qui m’empêche de me réaliser dans ce dont j’ai envie ?
C’est dans cette perspective que j’ai engagé mes entretiens « Femmes entreprenantes », pour tenter de percevoir ce qui avait poussé mes invitées à se révéler, et à partager cette recette au plus grand nombre, afin de booster les statistiques.
La Cheftaine : le podcast sérieusement décalé
J’ai toujours apprécié ce média, le podcast. Initialement, je voulais en créer un en 2023, mais je me mettais beaucoup de freins avec la technique (encore une histoire de croyances limitantes…), et je ne savais pas trop par où et quoi commencer. J’ai donc commencé par le blog, étant plus à l’aise à l’écrit, mais l’idée est restée dans un coin de ma tête. Puis, encouragée par d’autres à tenter l’aventure avec ce support, portée par La Cheftaine et pour continuer avec les défis qui me font sortir de ma zone de confort, j’ai décidé de décliner mes entretiens écrits en audio sur un podcast. Surtout qu’en plus je ne prenais aucunes notes durant mes rencontres, j’enregistrais tout sur dictaphone, et je me les repassais ensuite pour les transcrire… Oui je sais, pourquoi faire simple, hein !
Bref, ce podcast est à mon image, sérieusement décalé !
Dorénavant, tu pourras continuer à me lire ici même – et prochainement m’intégrer dans ta bibliothèque d’ailleurs -, et tu pourras aussi m’écouter sur le podcast, c’est pas génial ?! Si ce n’est pas encore déjà fait, cours t’abonner sur ta plateforme d’écoute préférée, et tu peux aussi jeter un œil à la toute nouvelle page du site qui lui est dédiée.
La bande-annonce est en ligne, et rendez-vous fin novembre pour le premier épisode. Un nouvel épisode sortira un mardi sur deux, et je te demande de faire preuve d’indulgence sur les premiers, je suis en rodage 😉.
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A ce stade, j’envisage de transcrire les épisodes de podcast sur le blog, et je pense que je continuerai à poster un petit billet d’humeur de temps en temps, mais je ne sais pas encore trop quelles tournures vont prendre le choses. Je sais juste que je suis très excitée par ce projet, et que c’est un bon coup de boost pour mon moral, en plus de la publication de mon livre… Elon Musk peut aller se rhabiller, je suis en route pour la lune et sans fusée !
