Bien le Bonjour !
Si tu me suis sur Instagram, ou si tu es abonné à ma newsletter, tu as déjà perçu cette information… Mais oui, mon premier roman va être publié ! Au moment où j’écris ces lignes, il est en cours de correction, et si tout suit son cours comme prévu, la sortie est prévue en début d’année 2025. Je vais donc faire un peu de promo ces prochaines semaines 😉
Alors que s’est-il passé depuis mon billet de janvier, dans lequel j’annonçais avoir porté le point final à ce premier roman ? Tout cela méritait bien une petite présentation des coulisses !
La publication de mon premier roman : le choix du mode d’édition
Comme j’ai pu l’expliquer lors de ma rencontre avec Jupiter Phaeton, le monde de l’autoédition me fait terriblement de l’œil. Il répond totalement à ma projection entrepreneuriale, celle que j’ai engagé en démarrant le blog… Mais la réalité nous rattrape tous bien vite : je ne peux matériellement pas tout faire ! Oui, cela fait partie des enseignements que j’ai intégré maintenant, à vouloir m’intéresser à trop de choses, et à me disperser, cela devient très approximatif (alors que le régime des jus détox, ce n’est pas très grave de le lâcher en cours de route !). Et je te rappelle que ce roman, ce blog, et tout ce qui l’accompagne, c’est mon side project, en parallèle de ma vie familiale et de ma vie professionnelle, toutes deux bien remplies. Il fallait donc me résoudre à être raisonnable, pour ne pas m’épuiser en cours de route.
Et puis, autre donnée importante, et qui est aussi liée avec le démarrage du blog : mon complexe de l’imposteur et ma quête de légitimité. Être adoubée par un professionnel de l’édition est important pour moi : c’est la reconnaissance de mon travail et le signe que je peux un petit peu me revendiquer écrivaine quand même… Bref, j’ai ce BESOIN d’être « approuvée », que quelqu’un dont c’est le métier me dise « OK, ton roman est bon pour moi, je le publie ».
Et c’est comme cela que je me suis lancée dans la terrible épreuve des dossiers de soumission.
La publication de mon premier roman : l’envoi à plusieurs maisons d’éditions
En parfaite bonne élève que je suis, j’ai scrupuleusement suivi tous les conseils dispensés par Lucie Castel avec LICARES. J’ai donc préparé un dossier de soumission complet, pour mettre toutes les chances de mon côté. C’était un exercice inédit pour moi, bien qu’il ne soit pas trop différent d’un dossier de candidature lambda, il faut que tu te présentes, que tu présentes ton travail, que tu expliques pourquoi ton travail mérite l’attention de la maison d’édition… Tu peux le faire de façon plus ou moins originale, mais de ma courte expérience en la matière, le monde de l’édition transpire tout de même cruellement la naphtaline, alors il faut y aller mollo sur les effets de style et respecter les codes.
Pour parler concrètement, j’ai donc présenté un dossier comprenant : une note introductive d’une page, un synopsis détaillé de trois pages, une biographie de l’auteur (qui à ce stade de ma jeune carrière d’écrivain en herbe, ressemble plutôt à la lettre de motivation pour mon premier job d’été, l’anglais « lu-écrit-parlé » en moins), et bien sûr, mon manuscrit, ou un extrait, tout dépend des consignes de la maison. Oui parce que chaque maison a ses propres consignes, et si tu te lances dans ce type d’entreprise, tu découvriras qu’il y a des CENTAINES de maisons d’édition, avec tout autant d’exigences ou de subtilité.
Je l’ai joué stratégique : j’ai présenté mon dossier à une dizaine de maisons généralistes nationales, à la notoriété établie, pour lesquelles je pouvais candidater via support numérique (car imprimer et envoyer ton manuscrit aux quatre coins de la France, ce n’est ni économique, ni écologique).
La publication de mon premier roman : l’attente, et la lumière au bout du tunnel
Je te révèle un scoop : ma stratégie a fait un gros flop, j’ai au mieux reçu un email automatique, ou bien quelques semaines après l’envoi, une petite réponse type « merci mais non merci ». Dans le pire des cas, j’attends encore aujourd’hui ma lettre de Poudlard, pour te dire… Le silence fait parfois très mal.
Evidemment, moi et tous mes espoirs, nous avons ramassé mes dents sur le sol, parce que ça faisait désordre. Sur toutes les grandes maisons que j’avais sollicité, aucune ne voulait de mon roman, et je ne savais même pas pourquoi, alors qu’il avait fait pleurer mes cousins, remué mes proches, était applaudi par ma copine dévoreuse de littérature, et tenu en haleine l’ensemble de mes bêtas lecteurs… Mais enfin, mon premier roman est nécessairement formidable, puisque je l’avais écrit ! Et là, j’ai pris conscience d’une chose : j’aime mon manuscrit, et pas une seule seconde je n’ai douté, et ça, quand tu es une nana qui a toujours douté de ses capacités, comme moi, c’est un pas énorme, donc c’est un échec qui a un parfum de victoire.
Puis, j’ai appris à relativiser : il y a en moyenne 110 000 livres publiés chaque année en France, et si l’on estime que moins de 10 % des soumissions arrivent effectivement jusqu’à la publication, ça en fait des manuscrits qui finissent aux oubliettes. Je ne l’ai donc pas pris pour un échec personnel.
Forte de ma nouvelle confiance en mes accomplissements, j’ai élargi le spectre des maisons d’édition. J’ai adressé mon dossier à des structures plus petites, que je ne connaissais pas, mais qui, après quelques recherches sur societe.com et de l’avis de ma copine libraire, paraissaient sérieuses. Ces maisons m’ont toutes répondues. Comme quoi, la politesse doit se perdre quand tu montes trop en hauteur…
L’une m’a répondu « non… mais… », et l’éditeur a pris le temps d’une conversation téléphonique pour m’expliquer ce qu’il pensait de mon roman, ce qu’il estimait être des défauts qui ne rentraient pas dans sa ligne éditoriale, et il m’a redonné foi envers l’ensemble de sa corporation. Cœur sur toi, éditeur ! C’était donc un non que j’ai trouvé positif. J’ai d’autant plus apprécié sa réponse négative, qu’au même moment j’ai reçu un email d’un autre éditeur « recontactez-nous, nous voulons vous publier », et, hasard du calendrier ou alignement des planètes, c’était la veille de mon anniversaire, ma 36ème année s’est donc SUPER BIEN terminée, alors qu’elle m’avait P****N de secoué !
Alors bon, j’ai pris bonne note des critiques constructives du premier éditeur, qui vont me servir pour la suite, et j’ai accepté l’offre du second, avec lequel je travaille à la correction à l’instant même. Merci donc aux Editions Hugo Stern de me laisser ma chance.
Ironie de mon histoire, une autre maison m’a contacté il y a peu, pour aussi me proposer une publication, après m’avoir sincèrement touché par l’exposé de son opinion sur mon travail, mais j’étais déjà engagée, donc ce sera peut-être pour le prochain projet, why not !
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Et voilà, tu sais tout à présent. Je ne vais pas encore candidater au prix Goncourt, mais je suis très fière de cet accomplissement personnel, et j’ai hâte de pouvoir ENFIN le présenter à la terre entière. Il n’est certes pas parfait, il ne te plaira peut-être pas, mais il ne te laissera pas indifférent.
Prochainement, je te partagerais un peu plus de l’univers du roman, donc pense à t’abonner à la newsletter, si ce n’est pas déjà fait, ou à me suivre sur les réseaux sociaux. TROP HÂTE de t’en dire plus !
7 Responses
Bravo, j ai hâte de le lire 💖
Merci beaucoup Elodie 🫶
Il me tarde à moi aussi !
Trop hâte ❤️❤️
Merci beaucoup Gwendoline, je commence à avoir la pression du coup 😱
Je viens de voir la publication de ta maman, as tu contacté les Éditions Abbate-Piolé ? Au cas où tu chercherais un éditeur.
Bonjour
Merci du tuyau, j’y penserai pour le prochain alors 😉
Les éditions Abbate Piolé c’est un ami à moi, si besoin est 😉. Je te souhaite le meilleur pour la suite.