Nous y voilà, objectif atteint, j’ai écrit mon premier roman ! Je n’en reviens toujours pas, c’est dingue… Tu m’aurais dit ça il y a un an, même à la sortie de ma journée IKIGAI, je n’y aurais pas cru ! Finalement, mon année 2023 restera peut-être dans les annales comme l’année du changement. J’avais promis de faire un billet dédié une fois la chose faite, donc c’est parti !
La Genèse de mon premier roman
Mais comment en suis-je arrivée là ?
Oui, cette question te brûle les lèvres, je le sais bien ! Je vais tout te raconter depuis le début…
Donc, au commencement, il y avait cette envie de faire bouger les lignes, sans trop savoir par où m’y prendre… Puis il y a eu le retour de ma passion pour le wedding business… L’envie prenante de créer quelque chose A MOI, mais aussi mes frustrations et mes croyances limitantes… puis LA conversation qui a tout fait démarrer… Et voilà, le premier jour du reste de ma vie ! Boom, le blog était là !
Mais comment passe-t-on d’un blog à l’écriture d’un roman ?
Tu as raison, c’est aussi une excellente question ! Comment – à écrire des billets plus ou moins intéressants selon les points de vue – passe-t-on de blogueuse à romancière ? Vas-y, ressers toi un thé, je continue !
Donc, me voilà à écrire au kilomètre, chaque semaine, sur des milliers de sujets que j’ai en tête, toujours selon le même fil conducteur, mon approche féminine(iste ?!) pour bousculer le schéma social et les croyances limitantes. Et je me régale ! Il me tarde le soir de coucher ma petite, non pas pour me vautrer sur mon canapé, mais bel et bien pour allumer mon ordinateur et écrire (oui, c’est pas comme si je passais pas déjà mes journées de travail derrière un écran !). Et puis tout ça est plutôt bien reçu, mon audience grossit gentiment, et j’y prends un sincère plaisir. Challenge relevé !
Les semaines passent, et je me retrouve ainsi face à ce désir d’écrire omniprésent, ce flow régulier qui me devient nécessaire au quotidien (ce « moment de grâce » comme tu dis ma chère Alexandra !), et toute cette créativité débordante. C’est une évidence !
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire. Tout a commencé avec ma première rédaction, en classe de CE2… Ce souvenir m’est revenu comme un boomerang ! Il faut raconter une histoire depuis une illustration, en une dizaine de lignes… Un personnage coloré me semble-t-il… Je me rappelle ce sentiment de joie à projeter la vie de ce petit bonhomme, à le voir évoluer dans mon imaginaire, et à trouver les bons mots pour en faire le récit. C’est là, ça a toujours été là !
Le lancement du projet de mon premier roman
L’idée de départ
Quand j’étais encore une jeune fille en fleur, je m’imaginais secrètement devenir romancière. Mais bon, ce n’est pas un vrai métier, il parait, et puis le job d’écrivain ne cochait pas mes cases de l’ambition concrète… Je l’ai donc enfouie avec mes rêves de gosses quelque part, et j’ai continué à écrire dans d’autres registres : contrats, règlements, protocoles, procédures, partenariats, business plan, présentations commerciales, sanctions disciplinaires, communication interne, marketing, communication externe… Et je t’assure, on peut prendre plaisir à rédiger des conditions générales de vente et un protocole sanitaire, oui oui oui !
En 2014, puis en 2015, mes grands-parents maternels sont morts à quelques mois d’intervalle. Ils se sont aimé durant près de 70 ans, et pourtant, mon pépé est mort dans l’indifférence totale de ma mémé, sa maladie d’Alzheimer avait tout emporté sur son passage… Nous tous, nous avons tous été emportés… Ils n’ont pas eu la happy end des films, celle du aurevoir avant la mort… Et puis ils sont partis en me laissant tellement de questions sans réponse, ne restant que l’imaginaire pour compléter les trous. Et tu l’as compris, j’ai BEAUCOUP d’imagination !
La formation
Donc en gros, ça fait presque 10 ans que j’ai en tête une trame de départ, mais je ne sais pas DU TOUT comment m’y prendre. Alors je fais ce que je sais faire, je fais de recherches ! De « comment devenir écrivain » à « comment écrire un roman », du basique, mais je trouve des réponses. Et aucune révélation, aucun secret, les maitres mots sont toujours les mêmes : travail et discipline !
L’avantage, c’est qu’avec mon blog, j’ai pris un rythme d’écriture régulier, quotidien même, donc ça ne me fait pas peur ! C’est la méthodologie qui me manque. Je commence par céder aux sirènes du matraquage publicitaire des infopreneurs : j’achète une formation ! Bon c’est un petit truc, qui m’a coûté une cinquantaine d’euros, et qui m’a permis d’ouvrir mes horizons. Il s’agit de The Artist Academy. Je ne leur ferai pas plus de réclame, parce que je me suis contentée d’un petit module, mais ce fut un bon démarrage.
J’ai aussi acheté un livre de méthodologie « Ecrire un roman » de Marie Vareille, qui m’a vraiment aidé à comprendre les rouages de base. Ensuite, j’ai découvert une pépite : le podcast LICARES « Devenir écrivain » ! Moi qui ADOOOOORE écouter des podcasts, j’étais RAVIE ! Je crois qu’en moins de 3 semaines j’ai écouté une bonne centaine d’épisodes et ai griffonné des dizaines de pages de notes à tout va ! J’ai d’ailleurs envisagé de faire leur formation payante en sus, mais il n’y a que 24 heures dans une journée, et mon planning est incompatible avec cette envie.
Et hop ! Je me suis donc lancée dans l’écriture, et j’ai sorti mon premier jet en trois mois. Derrière, trois mois supplémentaires de réécritures, de relectures, de critiques de mes bêta-lecteurs, d’échanges… Et voilà, mon manuscrit est fini !
L’envoi de mon premier roman à une maison d’édition
Le dossier de soumission
En me lançant dans ce projet d’écriture, j’avais deux objectifs : accoucher de cette histoire qui me hante depuis 10 ans, et soumettre ensuite mon manuscrit à une maison d’édition. Encore une de mes névroses sur le besoin de reconnaissance 😉 !
J’ai donc préparé un dossier bien étoffé, avec présentation, synopsis, biographie… A l’heure où j’écris ces lignes, le dossier est parti depuis moins de 24 heures ! Allez, je te partage un tout petit morceau de ma déclaration d’intention, parce que je suis très fière de ce premier roman, tant pour ce qu’il est, que pour ce qu’il représente :
Avec ce roman, mon intention littéraire est de transmettre. C’est en effet une histoire d’adieux : d’adieu à la vie, d’adieu aux croyances limitantes, d’adieu aux souvenirs, d’adieu à la personne que l’on a été, d’adieu à ceux qui restent… Le tout avec une véritable démarche de devoir de mémoire. C’est aussi un questionnement sur sa juste place et ce que l’on peut apporter au monde en tant qu’individu, ainsi que sur l’émancipation féminine. C’est enfin un livre sur l’amour, la rédemption et la résilience.
J’y aborde des thèmes multiples, issus de ma propre expérience des relations humaines, tels que le poids de l’éducation, le danger de l’obscurantisme, les violences faites aux femmes, l’émigration, le franquisme, l’homosexualité, la lutte des classes, la maternité, la blessure de rejet, le syndrome de l’imposteur, le vieillissement, la maladie d’Alzheimer, ou encore la solitude des aidants.
C’est un roman à la fois initiatique, historique et sentimental, sur le besoin de savoir d’où l’on vient pour mieux envisager où aller.
Et comme tu es sympa, je te file le lien de mon moodboard Pinterest et ma playlist Deezer, histoire de te plonger un peu dans l’ambiance de ce roman 😉
Et maintenant l’attente !
Dans le domaine de l’édition, il est d’usage d’attendre un délai de 3 mois avant de se mettre en PLS et de pleurer toutes les larmes de son corps, face au silence de l’éditeur ! Oui, parce qu’il parait que si je n’ai pas de nouvelles dans ce délai, c’est que mon travail sera directement allé à la poubelle ! Alors me voilà dans une patience fébrile, espérant que quelqu’un, quelque part, dans un obscur bureau, appréciera mon manuscrit, et souhaitera donner sens à tout ça.
En attendant, je ne me repose pas sur mes lauriers, et mes angoisses… J’ai décidé de travailler sur un second projet, qui m’a sauté dessus en 2023 : la crise de milieu de vie au féminin ! Je peux t’assurer que là-aussi, il y a matière à gratter du papier.
La catharsis de l’écriture 😉
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Voilà, tu sais tout ! Si tu me suis sur Instagram, tu constates donc que j’ai tenu mon engagement, je t’ai tout dit ! Si tu ne me suis pas encore, il est temps de rectifier par ici. Et pour ne louper aucun article, pense aussi à t’abonner à la newsletter, juste en bas de cette page.
J’espère sincèrement pouvoir prochainement entrer dans ta bibliothèque… En attendant, continue de me lire sur le blog, et de me partager tes impressions, j’adore !
Enjoy !
PS : Si tu es éditeur, et que suite à mon dossier de soumission tu as eu la curiosité de venir voir mon humble blog, milles mercis. Sache quand même que j’ai bouclé mon dossier de soumission quelque part dans la nuit, et que malgré mes efforts de re-re-re-relecture, mon empressement a pris le pas et j’ai cliqué sur « envoyé »… Mais oui, le lendemain, j’ai vu la coquille oubliée dans la présentation, et depuis j’en fais des cauchemars ! Ne m’en tiens pas rigueur, c’était pour voir si tu suivais 😛 ! Tu constates donc que j’ai cruellement besoin d’un éditeur pour veiller à ramasser mes coquilles, alors appelle moi et travaillons ensemble.
2 Responses
Déjà, bravo d’être allé au bout, je suis très admiratif de cela. Félicitations !
Petite question qui titille ma curiosité : comment as tu choisi le ou les éditeurs que tu as sollicitée?
Salut Aurélien !
Merci pour ce retour enthousiaste et tes encouragements !
Alors, comment ai-je sélectionné les éditeurs auxquels j’ai envoyé mon dossier de soumission ? Facile ! Non je blague !
En premier lieu, j’ai fait une liste très personnelle de ce que j’attendais d’un éditeur, et de mes critères de choix (mode de distribution, de communication, présence en librairie…)
Ensuite, j’ai trouvé sur Internet une liste des éditeurs français, et de cette liste, j’ai fait une petite étude de marché en fonction du genre littéraire dont je me revendique, ou encore des auteurs dont je me sens proche, mais aussi sur les méthodes de communication et campagne de vente, etc.
Enfin, j’ai farfouillé sur chacun des sites les conditions de soumission, et hop, c’est parti !
Je l’ai traité comme une recherche d’emploi finalement. Si je suis publiée, je pourrais te dire que c’était une bonne stratégie… A ce stade, c’est une tentative 😉
J’ai beaucoup hésité à me lancer en autoédition, et je n’écarte pas cela non plus… To be continued !