Le réveil de ma passion du mariage – partie 1

Le réveil de ma passion du mariage

En préambule de ma présentation et premiers articles, tu as donc pu lire que j’ai engagé une réflexion sur un projet entrepreneurial, mais que je ne suis pas allée au bout de ce projet. Oui parce que finalement, l’aboutissement c’est ce blog, mais avant il y a eu BEAUCOUP de réflexions sur moi-même, mes envies, mes capacités, mes disponibilités…

Bref, dans ce billet, en deux parties, je souhaite partager avec toi ce processus de réflexion, mes étapes de préparation, mes interrogations et pourquoi je ne me suis finalement pas lancée dans cette activité.

Ma crise de milieu de vie

En 2022, j’ai eu 35 ans. Un bel âge me diras-tu ?! Mais moi, dans ma tête, j’ai traversé une crise existentielle ! Je ne me souviens pas avoir mentalement vécu un tel truc même durant mon adolescence… Alors je n’étais pas en mode pompel’up, mais j’ai eu une grosse remise en question professionnelle post-covid (rappel, je dirige une résidence pour seniors…), sur mon avenir professionnel, sur mes envies et perspectives d’évolution… Bref, des problèmes finalement « pas grave », dont j’avais honte, que je n’ai pas verbalisés, et qui m’ont rongés des mois durant. Après tout, de quoi pouvais-je me plaindre, j’avais visiblement professionnellement réussi, donc il était où le problème ?!

L’annonce d’un mariage

Fin 2022, des proches nous ont annoncé leur projet de mariage. Jusque-là, banalité te diras-tu, sauf que moi j’étais en mode « gue-din », je crois que j’ai crié pendant 3 minutes quand j’ai vu la bague, et direct j’ai commencé à parler saison, salle, robe et thème ! Ah oui, j’étais même plus à fond que les futurs mariés d’ailleurs ! Heureusement que ce sont des proches, et qu’ils me connaissent, parce qu’à défaut, je crois que j’étais directement placée dans la liste des gens à ne plus fréquenter !

Trop contente

J’ai organisé mon propre mariage en 2015, et j’ai été une véritable Bridezilla ! Ils ont réveillé le monstre en robe blanche qui dormait en moi… ! Illico-presto, revoilà mon appli Pinterest réinstallée, mes abonnements aux newsletters blog mariage réactivée, et toute mon attention focalisée sur cette thématique !

Mon introspection personnelle

En parallèle, j’ai quelques amies et connaissances, qui ont passé le cap de l’entrepreneuriat ou de la reconversion professionnel, l’âge aidant (je te rappelle que j’approche de la quarantaine et de ses douloureuses réflexions de « je suis au milieu de ma vie… nia nia nia » … !), mais aussi le contexte post-covidesque, qui a fait évoluer les mentalités sur la qualité de vie au travail.

Mais moi-aussi, j’ai envie d’entreprendre, de créer un univers qui me ressemble, d’accompagner de nouvelles aventures humaines… Mais moi toute seule ! Mais je ne sais pas en quoi suis-je douée, et qu’est qui me fait vibrer ?!

Mon illumination

Après un SMS me demandant un avis sur un modèle de robe de mariée (coucou la reloue à la robe blanche 😉 !), cela me revient comme un boomerang : mon job et mon implication dans différentes associations, font que j’ai déjà organisé de multiples évènements (du repas en petit comité à la soirée de gala à 600 personnes !) ; je suis celle à laquelle pense les copains pour être l’officiante de leur cérémonie laïque, que l’on sollicite pour écrire les textes et discours, qui organise les voyages, les fêtes de familles et soirées anniversaires, je suis celle qui fait les présentations publiques, que l’on vient chercher pour aider à l’organisation des forums et job dating, celle qui s’efforce de résoudre les conflits, de faire adhérer les gens à son positionnement, qui arrondi les angles quand ça pique… Et là, tout devient évident !

J’aime le contact humain, j’aime les gens, je vois toujours le verre à moitié plein, je ne m’épanouie que dans le mouvement et surtout, j’aime les belles histoires… Pourquoi ne pas me lancer dans le wedding business ?!

Le microcosme du wedding business

Et alors là, j’ai découvert un monde totalement insoupçonnable, le business du mariage ! Parce que oui, pendant que toi et moi, tout ce qui nous importe, c’est trouver LA ROBE, il y a un tas et un tas de sujets qui gravitent autour, c’est une véritable niche !

Wedding business

Chaque année en France, il y a en moyenne 215 000 mariages célébrés, soit tout autant d’évènements à organiser, et de couples qui auront recours à des loueurs, traiteurs, couturiers, créateurs, vendeurs de tenues d’apparats, décorateurs, fleuristes, photographes… Et seulement 5 à 10 % des couples font appels à une organisatrice, une wedding planner. Je parle volontairement au féminin, car il s’avère que sur le chiffre approximatif de 1 000 professionnels de l’organisation en exercice dans le secteur d’activité, l’écrasante majorité sont des femmes. Bref, je voyais là un véritablement boulevard devant moi !

La recherche d’une formation

Bon bon bon, redescendons un peu sur terre tout de même ! Je suis HYPER cartésienne, MEGA trouillarde, et ai HORREUR de prendre des risques démesurés… Ah oui, aussi, J’ADORE me former, APPRENDRE de nouvelles choses, et PARTAGER sur les thématiques qui m’intéressent… J’ai donc décidé de chercher à me former sur le web !

Et là, nouvelle découverte de déglingos, il y a un véritable marché de la formation dédié au wedding business ! Sans exagérer, j’ai dû dénombrer 15 à 20 formations différentes, et je suis sûre que j’en ai loupé ! Bon, on n’est pas encore dans les abus constatés dans certaines niches de l’infopreneuriat (coucou les relous de la formation en immobilier à 10 000 $ pour être rentier avec 0 € d’investissement de départ 😊 !), mais il y a de tout : de la formation à distance, en présentiel, du mixte, du prix de base à 500 €, au « à partir de 1 997 € », du finançable en CPF, en 3 fois sans frais, du satisfait ou remboursé, de la licence de marque, de la wedding planner notoirement connue à la formatrice installée hier et qui fermera demain… J’ai même vu des propositions de stages payants, où concrètement tu payes la wedding planner pour avoir l’infini honneur de la suivre tout une journée, et de pouvoir travailler pour elle gratuitement !

Bref, j’en suis venue à me demander POURQUOI ce marché de la formation wedding planner et wedding business était si dense ?! Pourquoi bon nombre de wedding planner s’étaient engouffrées dans la brèche de la formation et vente de produits dérivés, surtout dans un marché relativement concurrentiel ? Quel intérêt de former toujours plus de nouvelles entrantes, qui potentiellement viendraient te piquer du boulot… ?! Qui est le dindon ?!

Et là, Bim ! J’ai pris conscience de mes réflexes d’entrepreneur, se poser les bonnes questions ! 😅

Un secteur qui essaie de se fédérer

J’ai ainsi découvert une communauté de spécialistes de l’organisation du mariage, avec des profils très variés, avec autant d’ouvertures d’agences que de fermetures chaque année.

Bim ! Deuxième prise de conscience de mes réflexes d’entrepreneur, l’analyse du marché. 😅

La réalité est la suivante : le milieu du mariage fait rêver, les émissions TV en font d’ailleurs leurs choux gras quotidiennement, et bon nombre de nouvelles entrantes s’y cassent les dents chaque année : manque de formation, méconnaissance des rudiments de l’entrepreneuriat, amateurisme, absence de notion de gestion ou de comptabilité, aucun sens du commercial ou de la communication… Parce qu’on n’organise pas le mariage de ses clients comme celui de sa cousine Berthe (pour aller danser le Jerk… Tu as la ref’ 🤣 ?!), et parce que l’on ne s’improvise pas chef d’entreprise !

Bienheureusement, des professionnels du secteur s’impliquent à le fédérer, à le professionnaliser, et à accompagner les nouvelles entrantes, et parfois même à les réorienter en leur apprenant la réalité du métier. J’ai ainsi relevé le rôle actif de l’association des consultants en mariage ASSOCEM, qui regroupe des organisateurs, décorateurs et célébrants laïques (wedding planners, wedding designers et wedding officiants ! Coucou Brian dans ta cuisine 🤣!). Ils effectuent un travail de fond pour communiquer sur de bonnes pratiques, tant auprès des professionnels que des clients. Finalement, ces métiers sont très récents sur le marché français, la profession n’est pas règlementée, et il y a un peu de tout à boire et à manger !

Des podcasts formateurs

Mon truc à moi, c’est d’optimiser mon temps. J’ai horreur de perdre du temps lorsque je pourrais l’utiliser à bon escient !

Bim ! Troisième prise de conscience de ma logique entrepreneuriale, le temps, c’est de l’argent ! 😅

Le premier des temps perdus selon moi, ce sont les temps de transport. Aussi, j’écoute BEAUCOUP de podcasts, notamment durant mes trajets en voiture. J’ai ainsi découvert des podcasts spécialisés dans le wedding business, qui m’ont beaucoup aidé à avancer dans mes réflexions (Wedding Divan, Wedding Corner, Wedding Podcast, Carnet de Noces…) En quelques heures d’écoute, j’ai multiplié par 10 mes connaissances sur le métier et le secteur d’activité ! Si le secteur d’activité t’intéresse, je te recommande vivement de comment par écouter ces témoignages et retours d’expériences, c’est une mine d’or en matière de connaissances et de confrontration à la réalité.

*** Fin de la première partie – la suite jeudi 😋 ***

Reviens par ici en fin de semaine pour connaître la suite de mes mésaventures dans le monde du wedding business !

La Cheftaine, le blog dédié aux femmes du 21ème siècle

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