Comme je te l’ai présenté la semaine dernière, parmi mes réflexions du moment, il y a l’admiration que je porte à ceux, du moins à celles en l’occurrence, qui malgré une vie et une routine biens établies, se lancent des défis fou, et changent de vie professionnelle. Tu as ainsi pu découvrir le portrait de Lucie, qui, après avoir réalisé un rêve d’enfant, celui de d’enfiler la robe d’avocate, est retournée travailler avec des enfants, et est devenue enseignante.
Cette semaine, je souhaite te partager le portrait de la pétillante Lydie, qui a découvert que sa vie professionnelle bien rangée de jeune quarantenaire, n’était finalement pas si épanouissante, et même source d’un mal-être qu’elle ne soupçonnait pas. Lydie a réussi le défi de remettre en cause bon nombre de ses croyances, pour ainsi mieux se connaître et retrouver une sérénité quotidienne. Elle a embarqué toute sa famille dans ses réflexions, et ils ont, tous ensemble, adhéré à un nouveau projet de vie.
Lydie et moi, nous nous sommes aussi rencontrées dans le cadre du réseau Femmes Chefs d’Entreprises, où j’avais déjà pu faire la connaissance de Marie-Claude. Pour être honnête avec toi, je me régale tellement à découvrir les parcours de toutes ces femmes formidables, que j’adorerai interviewer toutes les membres de la délégation 66, afin de te partager l’énergie ambiante qui nous porte !
Je te propose donc le portrait d’une nouvelle femme entreprenante, aussi femme inspirante, qui a su écouter sa petite voix intérieure, et surtout la décrypter ! Oui, parce que nous avons tous et toutes cette fichu voix, qui gazouille parfois fort, et que l’on feint d’ignorer un peu trop souvent… Le courage, l’audace, c’est aussi ça, aller au bout de ses projets.
Lydie Forêt : Présentation
Présente-toi : dis-nous qui tu es, d’où tu viens et ce que tu fais ?!
Je m’appelle Lydie Forêt, j’ai 44 ans, je suis une maman de deux garçons de 12 et 14 ans, mariée depuis 15 ans. Je viens de l’Anjou, et cela fait plus d’un an que je vis, avec ma famille, dans la région de Perpignan.
Je suis née à Angers, j’ai vécu une vingtaine d’années dans le Maine-et-Loire, jusqu’à mes études à peu près, puis migration en Mayenne pour le boulot, durant une autre vingtaine, et me voilà à présent en pays catalan ! J’ai fait une première partie de ma vie professionnelle en cabinet comptable, et maintenant, je suis coach professionnelle.
Présente-nous ta vie professionnelle aujourd’hui : quoi et depuis quand ?
Je suis donc coach professionnelle… OK, bon, ça n’explique pas vraiment le sujet ! Disons que j’utilise des outils, tels que l’ennéagramme, la connaissance de soi, le bilan de compétences à impact environnemental et sociétal, la sensibilité, l’hypersensibilité, le haut potentiel, le sujet du burn-out, mais aussi de développement des potentiels. Et puis j’ai mes années d’expertises-comptables aussi… Donc quand on mélange tout ça, je dirai que j’accompagne des personnes qui ne se sentent plus très bien dans leur métier – et qui ne savent pas trop pourquoi -, ou bien des personnes qui flirtent avec le burn-out – ou qui y sont en plein dedans -, mais aussi des dirigeants d’entreprises qui ont besoin de prendre du recul sur leur situation professionnelle, pour aller chercher de la créativité, chercher un peu plus d’alignement, et sortir la tête du guidon.
Donc tout ça, sous une casquette de coach professionnelle, avec une approche business. Tu n’aides pas les gens à mieux ranger leur maison par exemple !?
Oui, tu fais bien de le préciser ! ça me titille, et je ne sais pas encore comment bien le tourner… mais j’ai une quadruple formation, sur l’ennéagramme, sur la posture de coach professionnel, sur l’accompagnement de l’hypersensibilité et HPI, et la formation sur le bilan de compétence à impact environnemental.
Donc en effet, ça fait partie de ces nouveaux métiers, qui peuvent paraitre assez nébuleux !
Et donc, depuis quand cette activité ?
Je suis dans le coaching officiellement depuis deux ans, mais en réalité, je l’ai toujours plus ou moins exercé sans vraiment m’en rendre compte !
Que faisais-tu dans la vie avant ce virage ?
J’ai travaillé 20 ans en expertise comptable, à accompagner des chefs d’entreprise au développement de leur structure. Ça allait du business plan, à l’accompagnement, dédié ou global, sur la gestion, la fiscalité, dans les décisions stratégiques, les choix financiers, les plans de redressement, la liquidation, la retraite… Des missions assez larges sur toute la vie d’une entreprise finalement ! J’en étais arrivée à devenir la commerciale du cabinet, grâce à mes appétences d’écoute !
Lydie Forêt : Evolutions
Quel a été l’élément déclencheur à ce virage professionnel ?
Oui, il y en a eu un. Enfin deux en réalité.
Mars 2020. Le confinement. Cela m’a permis de prendre conscience du sens du métier dans lequel je voulais aller. Je me suis retrouvée confinée dans ma maison, en famille, à bosser seule, face à un écran… J’ai compris là ma sensibilité, parce que je me suis pris toutes les peurs et toutes les angoisses de mes clients, justifiées dans le contexte évidemment, sur « Mais qu’est-ce qu’on va faire ? Mais qu’est-ce qu’on va devenir ? La trésorerie ! Le chiffre d’affaires ! » … Je n’étais pas du tout préparée à ça, et je me suis découvert être une véritable éponge ! On était d’ailleurs en pleine période fiscale, avec une charge de travail assez dense, les enfants aussi en télétravail, les devoirs et tout le bazar… La séparation entre vie personnelle / vie professionnelle qui n’existait plus vraiment à la maison… Je me suis donc retrouvée à me poser beaucoup de questions sur le sens de la vie, à quoi ça rime, et toutes les questions existentielles possibles dans ce contexte. Mais bon, là encore, j’ai enfilé ma cape de sauveur et de grande optimiste, à répéter à tue-tête que tout allait bien se passer, tel un mantra, une méthode Coué !
Janvier 2021. Burn-out. Neuf mois plus tard, j’arrivais physiquement à me lever, mais je n’arrivais plus à arrêter mes larmes ! L’hécatombe lacrymale ! Émotionnellement, j’étais totalement au bout du rouleau. Je ne me sentais pas bien à l’intérieur, avec cette petite voix qui disait « ça ne va pas », mais sans savoir pourquoi. En réalité, je trainais ça depuis déjà un moment, mais je ne voulais pas y faire face. Il y a eu un élément déclencheur, en décembre 2020, avec une évolution de poste vers du management, que j’attendais depuis 3 ans, qui ne s’est pas concrétisée. À ce moment-là, ma hiérarchie me ressent comme émotionnellement trop fragile pour accompagner l’équipe… C’était sans doute vrai, mais ce fut une véritable douche froide ! S’en est suivi une véritable décompensation physique. Je pars en vacances deux semaines, et à mon retour de congés, portée par les bonnes résolutions de janvier, je décide de prendre un peu de recul, d’apprendre à dire « non », et d’arrêter de faire l’éponge finalement. J’ai tenu trois jours, mon corps a ouvert les vannes, la boite de Pandore !
Ce nouveau projet professionnel était-il évident pour toi ? Comment s’est-il finalement imposé ?
L’été 2020, avant mon burn-out, je discute avec mon manager de l’époque concernant le métier de coach, qui m’attirait vraiment. Nous travaillions avec des coachs en entreprise, j’étais mentor et tutrice des nouvelles recrues et stagiaires… Une véritable appétence pour l’accompagnement ! Et c’est là qu’il me répond « non, mais Lydie, en réalité, tu l’es déjà ! ». Première surprise pour moi, car je n’en avais pas vraiment conscience. J’ai accueilli sa remarque, mais je ne me sentais pas pour autant légitime, je suis une personne qui a besoin de se conforter grâce à des diplômes, des formations, une méthodologie… Et puis le burn-out. Je suis restée en arrêt deux mois, je suis revenue aux affaires, mais face au même choc émotionnel, où je n’arrivais pas à dire non, etc. Reprise trop tôt… Donc, re-arrêt… Ma hiérarchie se sentait aussi impuissante que moi… J’ai suivi une thérapie avec un psy, j’ai repris en juin en mi-temps thérapeutique, avec un poste remodelé et mieux adapté, et un coaching de prévu. Mais au bout de quelques jours, ça n’a pas fonctionné, l’équipe, les exigences du poste, le rythme de travail et la perte de sens… Boomerang !
J’ai eu une proposition de rupture conventionnelle, qui m’a aussi fait l’effet d’une claque ! Je commençais à imaginer le projet de coach, mais je me voyais le conduire en parallèle, le nourrir petit à petit, en douceur. Mais là, je l’ai ressenti comme un coup de pied aux fesses net. C’était peut-être ce qu’il me fallait !
Donc pas un élément déclencheur au sens strict, mais une temporalité sur plusieurs mois. Je n’avais plus de boulot, donc j’ai décidé de m’en créer un ! Avec du recul, tout ça a été un cadeau, et m’a contraint à me confronter à mes peurs. Dure étape, nécessaire, et plutôt salvatrice.
T’es-tu fait accompagner et/ou as-tu suivi une formation dédiée ? Si oui, dans quel domaine ?
Oui.
Durant le burn-out, j’ai suivi différents parcours. Le parcours psy, où j’ai eu beaucoup de mal à aller d’ailleurs, croyances limitantes obligent. Et puis une fois, lancée, j’ai tapé à toutes les portes, cercles de femmes, énergies, recherches web… Il y a eu un peu de tout, et pas toujours des plus pertinents d’ailleurs !
J’ai découvert l’ennéagramme, ça faisait vraiment écho avec ce que je vivais, et puis les problématiques de personnalités à haut potentiel… j’ai tiré la pelote de laine, et j’ai conscientisé pas mal de choses. J’ai compris que j’étais quelqu’un qui avait un grand besoin de liberté, mais que j’étais enfermée dans un métier avec beaucoup de contraintes, et le confinement c’était aussi ça ! J’ai repris le travail en juin 2021, avec la possibilité de suivre un accompagnement avec une coach, mais finalement je n’aurais même pas eu le temps de le mettre en place… La coach en question, Nathalie, a ouvert son centre de formation derrière, et je l’ai suivi pour me former.
Ça m’a fait beaucoup avancer sur ma guérison du burn-out, que j’estime avoir pleinement guéri cette année, au printemps.
Il t’aura donc fallu trois ans pour te considérer comme « guérie » ?
Oui, tout à fait. J’ai été accompagné tout ce temps, mais en mars dernier, j’ai vraiment senti au fond de moi que je ne pouvais plus faire de rechute. Avant cela, je ressentais toujours cette fragilité, cette hantise de retomber, surtout quand tu es entrepreneur, car il y a tant de choses à faire.
Ah oui, en devenant entrepreneur, tu es libre, mais sans sous au démarrage !
Oui c’est un peu ça effectivement ! La pression financière, mais aussi la mise en place des process, le réseau… Et puis finalement, on n’est pas aussi libre que ça, parce qu’en tant que chef d’entreprise, il y a des choses que l’on n’a pas le choix que de faire.
Et donc, concernant la formation ?
Oui, pour en revenir à la question initiale concernant la formation, j’ai donc passé une double certification de coach, et les spécialisations que j’ai évoquées tout à l’heure. Sur l’aspect création et gestion d’une entreprise, j’étais au point, je n’ai pas donc suivi de formation dédiée. En revanche, j’ai été accompagnée sur le volet communication, notamment sur la détermination du persona.
D’ailleurs, le fait de plier bagage avec mari et enfants, cela faisait aussi partie de ton processus de reconstruction post-burn-out ?
Durant mon burn-out, j’ai pris conscience que j’avais BESOIN de soleil et de voir la mer quotidiennement. S’en est suivi une discussion en famille, et nous voilà ! Perpignan répondait bien à mon champ des possibles en matière de besoin de liberté : l’intérieur des terres, la mer, la montagne, l’Espagne… Et l’aspect écologique de lieu de vie était important, car il y a tellement de variété dans la région, que je ressens moins l’envie de voyager au loin, et donc moins d’impact carbone. C’était une réflexion globale.
D’ailleurs, aujourd’hui, mon activité de coach n’est pas que locale, puisque je travaille en distanciel sur toute la France.
Quelle a été ta plus grosse erreur dans la conduite de ce changement ?
Les erreurs, ce sont des expériences, qui te poussent vers la progression !
Je dirai que la principale, c’était de penser qu’une année me suffirait à développer mon affaire, et donc de surcroit, c’est mon rapport à l’argent. Les peurs de manquer, de se mettre dans la panade, c’est une source d’angoisse. D’autres entrepreneurs ne s’interrogent sans doute pas autant !
Bon, je n’ai pas fait les choses à moitié non plus, puisque j’ai rajouté dans la balance, un déménagement en famille, un changement de métier, devenir coach qui plus est, qui n’est pas le métier le plus répandu, dans une nouvelle région où je n’avais aucun réseau, et en bonus, mon mari a démarré une nouvelle activité professionnelle Combo gagnant !
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ! Et du coup, quels enseignements en as-tu tirés ? L’envie de se détendre un peu peut-être ?!
Oui à la détente, c’est un bon plan !
Avec mon mari, cela nous a permis de nous poser, de discuter, de nous recentrer sur l’essentiel, de travailler sur la sobriété. D’avoir une vraie réflexion globale en termes de projet de vie.
Ça m’a permis aussi de travailler mes peurs. Mes parents étaient salariés, 40 ans dans la même boite, ça n’existe plus aujourd’hui ! Mes beaux-parents étaient eux fonctionnaires, donc ni mon mari ni moi n’avions cette culture initiale de l’entrepreneuriat. Nous nous la sommes construite, avec nos expériences professionnelles respectives, et en ce qui me concerne, en m’y confrontant ! Aujourd’hui, je pense que ma posture a nettement évolué.
Quelle a été ta plus grande réussite dans la conduite de ce changement ?
La connaissance de moi. J’ai compris quels étaient mes talents, j’ai compris que je m’autosabotais, par « peur de », et je ne prenais pas soin de moi.
Quand tu connais et que tu nommes un peu tes talents, tu vas vers eux, c’est naturel et facile. Parmi mes talents, il y a par exemple la connexion avec les gens, les mettre en lien. Je me vois comme une facilitatrice de connexions. Et ça, je n’en avais pas conscience auparavant.
Il est vrai qu’au début, lorsque j’entendais « apprendre à se connaitre », ça me faisait doucement rigoler, c’était une notion que j’estimais assez ésotérique, à l’instar d’un test dans les magazines ! Mais il faut dépasser ses croyances limitantes.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile à concilier pour mener à bien ce projet ?
Je pense que c’est de ne pas recevoir les peurs des autres pour soi. Par exemple, celles que nos parents nous transféraient – inconsciemment et sans mauvaise intention – : déménagement = éloignement = peur, ou encore changement de job = risque = peur ! Et puis il y a tout un tas de gens qui ont un avis à te donner alors que tu ne leur as rien demandé ! Se protéger des peurs et émotions externes.
Le fameux rapport à l’argent évidemment, qui n’a pas été simple. Et puis aussi avec mon mari, il y a eu des moments et des périodes de doutes sur le projet, mais finalement on a été assez complémentaires, on ne doutait pas tous les deux en même temps, et l’un poussait toujours l’autre. Ça a resserré les liens, je pense, aussi.
Qu’as-tu gagné à mener ce projet ?
Au-delà de la connaissance de moi, j’ai gagné en qualité de vie, dans cette belle région !
Aujourd’hui, estimes-tu avoir réussi ta reconversion ?
Oui, carrément ! Aucun regret, malgré les difficultés vécues. Et puis cette intensité ces derniers mois, ça va peut-être me manquer maintenant que tout est en place ! On se sent en vie !
Je me sens à ma place.
Lydie Forêt : Inspirations
Où te vois-tu dans 10 ans ?
J’aime beaucoup cette question ! Je me vois bien en haut d’une montagne, j’emmène les entrepreneurs avec moi, 3-4 jours, séminaire dans la nature, et on engage une grosse réflexion sur la connaissance de soi, en mode coaching pour du changement et des prises de conscience. Je me vois bien accompagner les gens dans cette voie-là.
Le voyage aussi me plait beaucoup, j’adore cette émission « En terre inconnue », et je me verrai bien emmener des gens en terres inconnues ! Et pas besoin d’aller bien loin par ici, dans notre belle région !
Et toujours dans l’optique du partage, je me verrai bien aussi transmettre via des conférences.
Quelle est ton héroïne dans l’Histoire, et pourquoi ?
Alors c’est une héroïne dans MON histoire, et je te parlerai de ma sœur. Je suis très émue, c’est drôle !
Ma sœur Stéphanie a toujours bien réussi dans sa vie, de mon point de vue, ça a été fluide, facile, et elle a toujours su où aller. C’est une personne très sociable, et la mise en lien, c’est aussi un de ses talents. Elle est élue dans une commune, et elle tient la barre pour faire avancer le projet de ville. Je suis admirative de son travail. Mon burn-out nous aussi beaucoup rapproché, et a nourri ses réflexions personnelles pour encore mieux avancer.
Quelle faute t’inspire le plus d’indulgence ?
Le mot qui me vient spontanément c’est « jugement ». Le fait de porter un jugement sans savoir exactement ce qu’il se passe, et je pourrais pardonner a quelqu’un qui a porté un jugement trop hâtif. Il faut savoir gagner en résilience, et avancer !
As-tu un mantra / une devise / un dicton / une citation qui te motive ou qui te guide ?
Vis ton rêve !
Que dirais-tu à la femme que tu étais il y a quelques années, avant d’amorcer ce changement de vie professionnelle ?
Tout est juste, pas de culpabilité à avoir, sois plus douce avec toi-même !
Quelle est LA chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes ?
Une seule… C’est difficile… Je te dirai « One day » de Matisyahu ! Ce n’est pas une chanson des plus entrainantes, mais elle m’émeut à un point que ça me donne envie de me bouger le derrière pour faire les choses !
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Pour paraphraser Lydie, il n’est pas nécessaire d’aller au bout du monde pour faire de belles découvertes ! Lydie a donc réussi à se (re)découvrir, a mieux être à l’écoute d’elle-même, et a réussi le défi d’embarquer toute sa famille dans cette quête du retour au sens. Non sans mal, tu l’auras compris, mais elle ne s’est pas découragée, ils ne se sont pas découragés ! Je suis très admirative de cette capacité à remettre en cause bon nombre de ses croyances, et à faire résilience ! Aujourd’hui, Lydie accompagne et aide d’autres personnes, qui, comme elle, se sentent parfois perdues face à l’immensité de leur vie professionnelle, mais aussi celles qui souhaitent faire évoluer leur perception.
Si tu veux en savoir plus sur Lydie, je t’invite à la suivre sur Instagram, LinkedIn, ou directement sur son site Internet. D’ailleurs, si tu as aimé la découvrir, n’hésite pas a lui adresser un petit mot, ou à m’en faire part, je lui ferai suivre avec plaisir !
Enjoy !