Bien-être au travail

La rentrée est loin derrière toi, tu as géré les activités extrascolaires, tu t’es investie peut-être même décidé à t’investir dans une cause qui t’est chère, et tu as décidé d’aller de l’avant, la routine est sur les rails ! Bravo, il faut célébrer tes réussites !

En ce mois d’octobre, j’ai décidé d’aborder une série thématique sur le bien-être au travail, mais aussi les changements de vie que cela peut engendrer. Je vais donc aujourd’hui te présenter quelques généralités, et je t’invite à me suivre durant les prochaines semaines, pour découvrir le portrait de femmes qui ont fait un grand écart professionnel à cause / grâce, à cette notion de bien-être au travail.

Le bien-être au travail : c’est quoi ?

Le bien-être au travail fait référence à un état dans lequel les individus se sentent satisfaits, épanouis et bien dans leur job ! Oui, avec ça tu es refaite, je sais bien ! 

Enchanté

Disons que cela englobe divers aspects de la vie professionnelle qui influent sur le bien-être physique, mental, émotionnel et social… Cela reste une notion très subjective d’une personne à une autre, puisque nous n’avons pas tous les mêmes attentes ni les mêmes valeurs, en ce qui concerne notre équilibre de vie. Pour certains, il s’agira d’avoir une charge de travail équitablement répartie, de l’autonomie, pour d’autres une ambiance entre collègues sympas, ou bien un salaire à 5 chiffres coûte que coûte, ou encire une fin de journée à 16 heures… Il y a tout autant de critère possible que d’êtres humains sur terre à mon sens !

Concrètement, aujourd’hui, en ressources humaines, on parle de « Qualité de Vie au Travail ». C’est un concept étroitement lié au bien-être au travail, mais il met davantage l’accent sur l’environnement, les conditions et l’organisation du travail. La QVT vise à améliorer la satisfaction, l’épanouissement et l’efficacité des individus, en créant un cadre de travail propice à leur épanouissement professionnel et personnel. Ce terme, on le sert à toutes les sauces depuis quelques années, et cela est accentué par toutes les réflexions post-covidesques, le phénomène de « grande démission », avec toutes les démarches sur la quête de sens derrière nos emplois. En étant du côté des recruteurs dans l’âge médian (sous entendu, j’approche la quarantaine !), je peux te dire que j’assiste à un véritable changement de paradigme de la part des demandeurs d’emploi, et mes collègues recruteurs « plus anciens » qui ne sont pas montés dans le train de la QVT sont complètement largués !

La QVT englobe des réflexions variées, autour des conditions de travail, de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, des relations interpersonnelles et ambiance de travail, des possibilités d’évolution et de développement professionnel, de la reconnaissance et la valorisation, mais aussi encore la gestion du stress et de la charge de travail, sans oublier la participation et l’implication des salariés dans les processus de décisions. La QVT vise à créer un environnement de travail où les individus se sentent valorisés, soutenus et motivés, ce qui a des avantages tant pour les salariés que pour l’organisation en termes de productivité, de rétention des talents et de satisfaction client. De nombreuses entreprises reconnaissent la QVT comme un investissement essentiel pour favoriser la performance et le succès à long terme. Je dirai même qu’aujourd’hui, toute entreprise doit avoir en tête ces éléments !

Le bien-être au travail : un alignement de tes valeurs

Finalement, en parlant de QVT, on parle aussi de valeurs de l’entreprise. Ce qui fait que tu te sens bien dans ton job, dans les échanges humains que tu peux avoir avec tes collègues, tes prestataires, tes fournisseurs, c’est que tu partages des valeurs communes avec eux. Tu as parfois des écarts, mais si globalement, vos valeurs sont suffisamment proches, ça fonctionne !

Décalage

Les valeurs sont essentielles dans la culture d’entreprise, et certaines l’ont bien compris, et l’affichent au fronton de leur siège social, à l’instar de la devise que l’on retrouve sur toutes nos mairies. Bon, tu as ceux qui ont des valeurs affichées, parce que c’est bankable ou friendly sur le moment, mais qui en réalité se révèlent à l’opposé de ce qui est affiché… On a tous vécu ça en achetant des produits bas de gamme, la déception à l’ouverture du colis ! Donc ça arrive aussi sur le marché du travail, mais à l’ère des réseaux sociaux et du partage notoire des avis, tu repères vite les arnaques du genre ! Je te recommande d’ailleurs l’excellente Karine alias CareerKueen qui me régale à chacun de ses posts Instagram sur le sujet !

Naturellement, tes valeurs vont évoluer tout au long de ta vie, et ton alignement d’hier ne sera pas celui de demain. Et c’est pareil pour tout le monde ! C’est ainsi que l’on se retrouve avec des crises de milieu de vie, des envies de changement, etc. Si tu n’arrives pas à faire évoluer ton job en même temps que tes valeurs, qu’il s’agisse d’une remise en question de ton travail, ou de la capacité de l’entreprise à évoluer avec toi, bah ça coince !

Le bien-être au travail : burn-out !

Le burn-out, également connu sous le nom de syndrome d’épuisement professionnel, est un état de stress chronique dû au travail qui n’a pas été correctement géré. Il se manifeste par un épuisement physique, émotionnel et mental profond. Le burn-out est généralement associé à des environnements de travail très exigeants, à des pressions constantes, à un déséquilibre entre la charge de travail et les ressources disponibles, et à des attentes élevées.

Epuisement

Les symptômes du burn-out peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils incluent généralement un épuisement émotionnel (sentiment de vide, épuisement extrême, sentiments négatifs envers le travail…), une dépersonnalisation des process (attitude de cynisme et de détachement envers le travail, traitement impersonnel des individus…), et une diminution de l’accomplissement personnel (sentiment de dévalorisation lié au travail).

Le burn-out peut avoir des répercussions sérieuses sur la santé physique et mentale, pouvant conduire à des problèmes tels que l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil, les troubles alimentaires, les maladies cardiaques, les maux de tête, les douleurs corporelles et une diminution de l’immunité.

Je l’ai déjà dit par ici, notamment lors de ma rencontre avec Stéphanie, qui a carrément fait une crise cardiaque des suites d’un burn-out, mais pour prendre soin des autres, il faut déjà prendre soin de soi ! A partir du moment où ton environnement te devient toxique, et que tu manifestes un rejet physique de ton job, il faut engager une réflexion sur ce poste / ce choix de carrière / cette entreprise.

Le bien-être au travail : bore-out !

De l’autre côté, nous retrouvons le syndrome d’ennui au travail, qui est un état où les employés se sentent sous-stimulés, démotivés et ennuyés par leur travail. Contrairement au burn-out où le principal problème est la surcharge de travail et le stress excessif, le bore-out découle d’un manque de défis et d’activités intéressantes au travail.

Ennuie

Voici quelques caractéristiques du bore-out : le manque de tâches stimulantes (tâches de travail intéressantes), la routinisation excessive (trop de tâches répétitives et prévisibles), le sentiment de sous-utilisation (dévalorisation des individus) , la dévalorisation professionnelle (perte de confiance en ses compétences), le désengagement (perte de motivation).

Le bore-out peut aussi avoir des conséquences néfastes sur le bien-être et la santé mentale, avec des symptômes tels que la dépression, l’anxiété, le stress, la frustration, la fatigue ou encore le désespoir.

Face au bore-out, le défi pour les entreprises est de proposer des tâches de travail stimulantes et variées, encourager le développement professionnel, établir des objectifs clairs et favoriser un environnement de travail où les employés se sentent valorisés et engagés. A mon sens, il y a une notion sur laquelle il ne faut pas rogner : la communication ! Il y a une grande part de subjectivité derrière toutes ces notions, et les envies et besoins de Martine ne seront pas les mêmes que ceux de Caroline, alors il faut se parler !

***

Je reste sur ma position, le bien-être au travail repose sur l’alignement de tes valeurs avec celles de ton job, quel qu’il soit ! Je te décomplexe et te déculpabilise, nous avons TOUS des passages à vide au travail ! Un creux de la vague où tout nous agace, où on veut tout remettre en cause, et que la simple idée d’y retourner le lendemain nous met le bourdon ! C’est juste humain, et tu as le droit d’avoir tes humeurs. Là où ça coince, c’est si cet état de fait s’installe dans la durée, et là, il faut te poser les bonnes questions, pour ensuite avancer.

Entre 20 et 60 ans, on passe l’essentiel de notre vie au travail : un individu travaillant 8 heures par jour, 5 jours par semaine, et ce durant 40 ans, passera 83 200 heures au boulot. Tu ne passeras pas autant de temps avec tes gosses / ton chien / ton chat / ton mec / ta femme / ta mère / ta vieille tante ! Il est donc crucial que tu en récoltes un minimum de satisfaction personnelle.

Satisfaction

Enjoy !

 

La Cheftaine, le blog dédié aux femmes du 21ème siècle

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