Dans la vie, il y a des rencontres qui te bousculent, d’autres qui te font changer de trajectoires, et certaines encore qui changent tout. Pour moi, ma rencontre avec Alexandra est une de celles-ci.
Je me souviens de notre premier échange, un atelier de coaching de groupe, où, si ma mémoire est bonne, elle avait une petite heure pour nous permettre « d’activer notre brillance »… Oui je sais ce que te tu dis, « c’était quoi ce traquenard » ! Nous étions début janvier 2023, la tramontane avait soufflé fortement ces derniers jours, je broyais du noir sans raison depuis des semaines, et je commençais à fantasmer sur une évolution professionnelle potentielle dans le milieu du mariage, parce que je voulais me donner un nouveau challenge… Autant te dire que mes chakras n’étaient pas franchement ouverts à la brillance, et pourtant, il y avait là une petite graine de quelque chose, qu’Alexandra a su faire germer !
Il m’aura fallu plus d’un an pour me sentir légitime à inviter Alexandra sur mon blog, c’est chose faite, et je suis ravie de te permettre de découvrir son parcours !
Alexandra Colomé : Présentation
Alexandra, présente toi : dis nous qui tu es, d’où tu viens et ce que tu fais dans la vie ?
Alors… Je me nomme donc Alexandra, je suis mariée, et j’ai trois enfants, trois garçons, de 19, 17 et bientôt 13 ans. Je suis aujourd’hui coach professionnelle, consultante, et formatrice dans les entreprises.
D’où je viens… Je suis née à Toulouse, mais j’ai vécu toute mon enfance et mon adolescence entre la région Avignon et Nîmes, du fait des aléas professionnels de mes parents, et la région toulousaine, du fait de l’origine de ma famille.
Déjà jeune, j’étais très curieuse du monde qui m’entoure : je m’intéressais beaucoup à la politique, à la vie économique, aux aléas du monde… et je suis naturellement partie faire mes études à Toulouse, en sciences économiques. Il y avait un aspect assez paradoxal, parce que j’avais ce côté “éco & commerce” et puis ce côté aussi “droit humanitaire”. Je me voyais partir faire du volontariat plus tard… J’étais d’ailleurs bénévole dans une association toulousaine qui aidait les personnes en difficulté. J’étais dans une certaine ambivalence, d’une part très “commercial”, et en même temps cette envie de “partage” et “d’entraide”. Au moment de poursuivre après ma maitrise, j’ai hésité, mais je suis finalement partie faire une école de commerce à Paris. C’était rassurant je pense, pour moi, pour mes parents… Et puis c’était bien aussi !
A la sortie de mes études, j’ai eu une première expérience professionnelle dans l’évènementiel, mais ça ne me plaisait pas vraiment… La boîte pour laquelle je travaillais me plaisait beaucoup, mais je ne m’épanouissais pas, et je ne m’y voyais pas sur la durée.
Et donc, comment ont évolué les choses ?
Mes parents, ma mère et mon beau-père, avaient fondé et revendu, une boîte en Provence, Biotech dentaire, société d’implantologie dentaire. Mon beau-père y était resté conférencier formateur, sans fonction de dirigeant. Il m’a fait rencontrer la directrice commerciale de la société, une femme formidable avec qui ça a tout de suite matché ! Le groupe recherchait une commerciale, et le challenge ne me faisait pas peur. J’ai donc rejoint cet univers là, qui ne m’était pas totalement inconnu, puisque mes parents y avaient évolué des années durant. J’ai rencontré beaucoup de monde dans le milieu dentaire, et j’ai beaucoup appris. Je me suis également occupée de toute la partie formation, avec un gros développement sur ce sujet, en croissance avec le développement de l’entreprise. Il y avait beaucoup à faire !
J’ai aussi rencontré mon mari, Chirurgien-dentiste du côté de Perpignan, et je l’ai suivi sur ses terres ! J’ai négocié de rester dans ma boîte en étant à Perpignan, manager mon équipe et continuer mes déplacements. Cela faisait 5 ans que j’y étais, ils ont accepté, et j’ai poursuivi avec eux durant 15 ans.
Tu es venue à Perpignan par amour alors ?
Perpignan par amour. Oui exactement ! Je ne connaissais pas trop la Catalogne à part à la gare de Perpignan !
J’ai fait ma vie ici, pendant 15 ans, à faire la route pour aller à droite et à gauche. On m’avait confié tout le grand sud, et j’ai adoré ça ! J’étais assez libre pour gérer mon temps. Pour les enfants, lorsqu’ils étaient plus petits, je savais que je pouvais parfois aller les chercher à 17h00, parfois pas, mais je m’organisais pour faire en sorte d’être quand même une mère présente.
Alexandra Colomé : Evolution
Quel a été l’élément déclencheur à ce projet de changement professionnel ?
C’est une histoire en deux temps finalement…
Avec mon boulot, tous les voyants étaient au vert, et j’étais très autonome financièrement. Dans ma zone d’excellence, vraiment, avec la bonne mutuelle, un très bon salaire, très indépendante… Pour autant, début de quarantaine, je me suis rendue compte que je m’ennuyais. Plus exactement, mon boulot m’ennuyait, je commençais à avoir fait le tour de beaucoup de choses… La société évoluait dans un sens qui ne correspondait plus forcément à mes valeurs, avec de nouveaux directeurs, et la mise en place d’un relationnel client qui ne me correspondait plus.
J’ai mis deux ans pour faire mon deuil, c’est comme cela que je l’ai vécu, parce que c’était une boite familiale. Indirectement pour moi, j’étais la dernière de la famille à porter un peu le flambeau de Biotech… Donc je crois que je m’étais donné ça comme mission et comme vision, ça a du bon et du moins bon… Et donc voilà ! J’ai eu le le courage, l’audace, d’aller voir mon Big Boss, j’ai osé dire que je ne voulais plus… C’était un homme brillant, avec lequel travaillait déjà mes parents à l’époque. Il a essayé de me retenir, en me motivant sur d’autres projets, mais j’ai dit non. J’ai osé dire non, sortir de cette zone-là, de cette zone de confort et d’excellence, mais qui était peut-être un inconfort pour moi, au-delà de mon salaire.
J’avais déjà 44 ans, et j’avais une vision rassurante des choses. Je savais que si je me lançais dans mon nouveau projet, j’avais toujours cette petite voix qui me disait que si ça ne fonctionnait pas, si ce que j’entreprends ne marche pas, je trouverais un autre job. Je n’avais plus de crainte, plus de peur, ni de frein !
Et comment as-tu fait évoluer ta vie professionnelle à ce moment-là ?
Je me suis lancée dans une activité d’exploitation de gîtes, toujours très ancrée dans le territoire. Je me souviens encore de mon Big Boss, qui m’avait dit “mais Alex tu vas t’ennuyer !”…
J’ai donc créé cette activité à Argelès-sur-Mer, à côté de chez moi, ça m’a pris environ un an à mettre en place, et je ne me suis pas ennuyée ! Entre les travaux, la création de la structure, le storytelling, la démarche commerciale à engager… La première année, de mai à septembre, les réservations étaient au rendez-vous, après la saison, c’est bien plus calme, et j’ai commencé à réfléchir à quoi faire pour améliorer cela à la saison creuse.
Précision utile, entre-temps également, je me suis aussi impliquée dans la vie politique locale et j’ai été élue au conseil municipal de la commune. La campagne, et ensuite le rôle d’élue, m’ont évidemment beaucoup mobilisé. Je suis élue dans l’opposition, et j’ai été plutôt déçue de ce score, après tous ces mois d’implications et de travail. Mais c’est aussi formateur !
Ça m’a permis de rencontrer justement des gens, et notamment des femmes, des entreprises du territoire. Et je me suis dit, mais toutes ces femmes un peu seules, isolées, qui lancent un projet, qui sont dans leur activité, qui ne savent pas trop… Donc, forte de ces différentes rencontres, j’ai souhaité développer une activité de coworking dans mes gîtes. J’aimais bien cet esprit d’intelligence collective, de démocratie participative, d’aider ces travailleuses nomades et isolées, à avoir un espace de travail agréable et chaleureux. Je me suis d’ailleurs à ce moment-là, concilié avec LA femme, moi qui étais depuis toujours au milieu du masculin ! Je suis partie là-dedans, en essayant de trouver des actions concrètes pour aider ces femmes. Et puis le confinement est arrivé, mars 2020.
Pendant cette période, j’ai rencontré une femme, encore une, via les réseaux sociaux. Je me rappelle le titre de sa Masterclass, c’était “Activer sa brillance” ! Alors autant te dire que moi, issue d’un milieu plus masculino-rigide, j’étais plutôt perplexe ! Tous ces mots positifs, j’en entends parler, oui, mais je n’y vais pas trop quand même…
Mais je suis curieuse, et sans doute à ce moment précis de ma vie, réceptive. J’y vais à tâtons, et je participe à cette visio, puis je me décide à participer à un atelier, dont le titre était tout autant déroutant pour moi à l’époque, “aller découvrir le nectar de ton activité”. Moi j’étais sur mon activité de gîte, et je voulais trouver comment faire mieux, avec mes petites idées alternatives autour du coworking.
Nous avons toujours des personnes inspirantes dans notre vie, et pour moi, ce fut elle, Christine Lewicki, et je lui rends hommage ici, parce que j’adore cette femme ! Elle est coach aux États-Unis, où elle vit, c’est une française, normande, un peu plus jeune que moi, elle doit avoir 42 ans, quand j’en avais alors 46, et ça faisait déjà 2 ans que je tournicotais… Et ce fut une révélation : je me dis, en fait, c’est son métier, c’est ça que je veux faire ! Je veux aller aider les femmes à oser sur mon territoire, aller au-delà des limites qu’elles s’imposent, pour activer leur potentiel. J’aimais ce côté “je pose des actes à la hauteur de mes ambitions”. Ces phrases, que je ne les ai pas inventées, elles sont d’elles, et elles ont fait écho en moi. “Aller clarifier le nectar de ton activité” et “aller prendre soin de sa source”. Ce sont donc trois phrases puissantes pour moi, qui m’ont révélé, profondément.
Donc ce pas, tu l’as passé avec un accompagnement, une formation spécifique je suppose ?
Oui tout à fait. Je me suis dit OK, j’ai peut-être de l’intuition, j’ai tout mon aspect commercial dans le business, mais j’avais envie d’aller creuser toute la partie psychologie positive que je vois derrière le coaching, avec des outils, que je ne connaissais absolument pas d’ailleurs. J’avais besoin d’un cadre empirique.
Je me suis formée dans une école française de coaching, avec certification RNCP, donc un diplôme et une reconnaissance de l’Etat. C’était important pour moi. La formation m’a occupée huit mois à temps plein, un an en incluant le travail sur mon mémoire. Dans le cadre du programme de formation, il y avait aussi toute l’étude du business plan et de la préparation de ma future activité, avec constitution de société et compagnie… Donc tout cela était bien cadré, ce fût très positif pour moi. J’ai aussi fait appel à un avocat fiscaliste pour le montage de ma société.
L’avantage de la période COVID, pour moi, c’est que la visio, c’est total maitrise maintenant ! Mais bon, Internet a aussi ses limites, et seule face à mon écran, ce n’était pas la “totale éclate” constante non plus, et j’ai eu besoin d’être ancrée ailleurs… Mon idée de coworking était toujours là… C’est ainsi que j’ai rencontré deux magnifiques pépites, les Divergentes Communication, Cynthia et Marjorie, pour ne pas les nommer. J’ai pris mon courage et ma détermination sous le bras, et je leur proposé de venir faire du coworking dans la petite pièce disponible de leur agence. Et c’était partie pour deux jours par semaine chez elles ! Elles m’ont aussi accompagné pour la création de ma communication, de mon logo, mon site Internet… Pendant que moi je lançais mon activité. Elles ont été mes personnes ressources durant un an et demi, et elles m’ont permis de créer ce cercle de femmes, les Coopéreuses.
Donc, certification RNCP, lancement de ma société et de ma nouvelle activité, mais aussi certification Ikigaï. C’est un outil qui me permet de travailler la psychologie positive, dans le travail mais aussi dans la vie personnelle, et cet outil m’a beaucoup aidé moi, à trouver ma raison d’être, à trouver mes mots, et à placer ces mots au cœur de ma vie. Je crois pouvoir dire que tu le connais bien toi aussi maintenant !
Oui tout à fait, je suis fan de l’Ikigaï ! Tu as finalement répondu à ma question sur la description de ta vie professionnelle. Donc si je récapitule, 2016-2018, rupture de ton job de cadre commerciale, 2018 nouvelle vie avec les gîtes, et puis finalement 2020, amorce vers ce nouveau métier de coach…
Bah finalement mon Big Boss avait raison ! Aujourd’hui, le gîte, c’est une activité que j’ai toujours en toile de fond, qui fonctionne, qui est aussi importante pour moi, mais ça ne me remplissait pas comme l’activité de coach le fait.
Aujourd’hui, je suis très fière de t’accueillir dans mes locaux, bureaux que je partage avec Sandrina Morizon. Ensemble, nous avons créé le Labo Créatif, dans lequel on s’entoure, on organise des évènements, et surtout, on crée une dynamique autour des femmes. Ce n’est pas contre l’homme, mais pour la femme.
OK, donc coach business, orientée vers l’évolution du métier de ta cliente, de son évolution professionnelle, c’est bien cela ?
Oui, sur la pépite !
Pourquoi la pépite ? Parce que j’ai l’image de la conquête de l’Ouest, où tu pars avec ta sueur et ton travail, tu fais des kilomètres, à creuser dans une grotte ou à farfouiller dans une rivière, à la recherche de TA pépite. Et au départ, cette pépite, elle est brute. Et ma force en tant que coach, c’est de t’emmener à la découvrir, mais aussi à la façonner : comment avec tes valeurs profondes, tes envies, ta mission, tes talents, tu vas oser et en faire une pièce d’orfèvrerie ! C’est ce qui va te rendre unique TOI dans ton business, dans ton travail et dans ta vie professionnelle.
Quelle a été ta plus grosse erreur dans la conduite de ce projet ?
Je ne dirai pas erreur, mais plutôt axe d’amélioration.
Comme je suis un peu intrépide, un peu primaire parfois, je me suis dit “OK, il faut que j’ai une société”… Mais peut-être que j’aurais dû créer dans un premier temps, une micro-entreprise. Ça aurait été beaucoup plus simple pour moi, ça a été très lourd à gérer sur la mise en route de mon activité… D’ailleurs, un de mes défauts, c’est qu’on a toujours l’impression que je comprends très vite, mais parfois je n’ose pas dire que je ne comprends pas, et la machine se lance, et c’est trop tard ! Donc c’est ça mon axe d’amélioration, c’est savoir oser dire non, savoir dire je suis désolée, je n’ai pas compris, on reprend, expliquez moi !
Quelle a été ta plus grande réussite dans la conduite de ce projet ? Avoir osé le faire ?
Je ne sais pas si c’est ma plus grande réussite…
Moi, je reste très admirative de parcours comme le tiens, où tu étais quand même bien installée dans ta vie professionnelle, confortablement installée, financièrement bien installée même, et tu renverses tout ça quoi ! C’est fou !
Tu as raison, et j’ose parler d’argent sans tabou ! En tant que cadre commercial, j’avais un salaire fixe confortable, et aujourd’hui, c’est bien plus aléatoire… Alors oui, j’ai mesuré, je l’ai pensé et réfléchis, je n’étais pas seule à élever mes trois enfants, et ça le dis toujours. Et puis aujourd’hui, je dépense différemment, j’ai moins d’envies peut-être qu’avant, j’ai des frais fixes répartis sur d’autres pôles budgétaires avec ma société… Je vis les choses autrement, je réagis comme un entrepreneur solo et non plus comme une salariée.
Donc finalement, ma plus grande réussite, elle est au quotidien en fait. Tous les jours j’avance et je suis très fière de moi. Ma réussite, c’est d’avoir compris ce que c’était que le mot “gratitude”, et d’être fière de moi. Finalement, ma réussite elle est très perso, elle n’est pas forcément pro, mais l’un rejaillit sur l’autre. C’est du développement personnel. Ma thérapie c’est mon job !
Ma plus grande réussite, c’est d’oser finalement, le “pourquoi pas”… Être ma propre héroïne, et ce n’est pas fini !
Qu’est-ce qui a été le plus difficile à concilier pour mener à bien ce projet ?
Le métier d’entrepreneur c’est bien parce que tu as cette liberté. Tu gères ton planning comme tu veux, tu es ton propre chef. J’adore être ça, j’adore être une leader, et je l’étais moins lorsque j’étais salariée. Et à côté de ça, la peur il y a la peur d’échouer… OK, tout ça c’est joli, mais à un moment donné, OK, je gagne modestement ma vie, ça fait un temps quoi. Ça va aller un temps ! Alors aujourd’hui, comme je mets tout en place, ça fait 2 ans et demi que je me suis lancée, je commence à me roder sur certains choses, et à mieux cadrer mon temps, pour être plus efficace, plus productive, plus rentable… Donc le plus difficile à concilier, c’est le temps, et je dois me mettre des limites.
En parlant de limites, question un petit peu hors cadre, n’as-tu pas eu de freins de la part de ton entourage justement ?
Mon mari m’a encouragé, mes enfants ont suivi, mais oui, parmi mes proches, il y a eu des réticences, évidemment ! Pour autant, une de mes forces de caractères, c’est que j’emballe en fait, je suis commerciale à la base ! Et donc, je suis tellement persuasive, que même mes parents, avec toutes leurs craintes, ils n’osaient pas me dire “mais tu es sûre que…”. Il y a eu aussi des rabats joies négatifs, mais je suis plus forte, et persuadée que ! C’est peut-être un tort aussi.
Aujourd’hui, estimes-tu avoir réussi ta reconversion, ton changement de vie, ton évolution professionnelle… ? Je ne sais pas trop quel qualificatif employer !
Mon rôle de femme ! Je pense que l’évolution de la femme, de moi en tant que femme, je pense que j’ai évolué. Réussir, je ne sais pas… Mais en tout cas je sais que je m’épanouis beaucoup en tant que femme. Je suis moins négative envers la femme, j’ai plus de recul, je me suis réconciliée avec moi-même, je suis moins une révoltée et je me fais un peu plus confiance. Voilà, c’est plutôt ça ma réussite, me faire un peu plus confiance. Mais ça, je l’ai appris avec mes coachings, et j’apprends encore ! J’apprends des autres. Je crois que là, tu m’en fais prendre conscience aussi maintenant, mais j’adore ce que je vis en fait !
Je suis aussi très fière de mes enfants, de leur épanouissement, des personnes qu’ils deviennent, de leur bonheur, et de l’amour que j’ai pu leur apporter.
Je suis également heureuse de ce que j’arrive à apporter chaque jour à mes clientes, et des réussites du quotidien que j’arrive à engager avec mon entreprise, ma trésorerie qui évolue, mon chiffre d’affaires…
Alexandra Colomé : Inspiration(s)
Où te vois-tu dans 10 ans ?
Je dis souvent qu’il faut avoir une vision sur le plus ou moins long terme ! Alors si je réponds comme la question que je pose dans mes coachings, je dirai que j’ai envie de laisser une trace ! C’est mon côté chalengeuse, leader…
Je vois mon entreprise toujours là, évoluer, peut être avec d’autres coachs autour de moi… Peut-être faire plus de coopéreuses, faire plus de d’associatifs… Je me vois beaucoup dans l’humanitaire, j’ai toujours ce projet là, et avec mon mari cette fois, j’aimerai que l’on partage ça ensemble… Et je pense que dans 10 ans, je serai encore plus heureuse. En fait, je ne vois que mon bonheur, et il sera encore mieux !
Je me vois aussi écrire un bouquin, je pense un petit truc sans prétention, mais un bouquin qui me correspond, très créatif.
Je suis très sociale, et j’aimerai que ce côté social et solidaire soit plus accentué dans ma vie professionnelle et personnelle dans 10 ans.
Quelle est ton héroïne dans l’Histoire, et pourquoi ?
Olympe de Gouges, spontanément ! Parce qu’elle a été la première femme pour moi référente politique, une personne inspirante pour moi, dans mes études, dans ma manière d’être.
Une version plus contemporaine, j’apprécie beaucoup Juliette Binoche, j’aime son jeu d’actrice, son regard de la vie, son côté danseuse… Et aussi Christine Scott Thomas ! Voilà, le Monde du spectacle et de la créativité !
Quelle faute t’inspire le plus d’indulgence ?
Le mensonge.
Je pense qu’on peut mentir pour sauver quelque chose, pour sauver une situation, pour se sauver aussi. On peut mentir pour sauver son enfant, pour sauver son être, pour changer de vie… Et par conséquent le pardon, c’est un acte d’amour pour moi.
As-tu un mantra / une devise / un dicton / une citation qui te motive ou qui te guide ?
Oser croire que tout est possible ! Et pourquoi pas ?!
Pourquoi s’interdire, pourquoi se limiter, ou pourquoi pas se limiter aussi ? Pourquoi pas aimer ? Ne pas aimer, pourquoi pas ? Why not ?!
Quelle est LA chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes ?
J’en ai plusieurs, mais là, tout de suite, je dirai les Bee Gees, « More than a woman ».
***
Et voilà ! Comme d’habitude, j’ai pris beaucoup de plaisir à discuter avec Alexandra, et j’espère que tu en as pris autant à nous lire. Il faut oser dans la vie, être audacieuse, et puis comme dit si justement mon papa « le non tu l’as déjà » (oui, c’est un très grand philosophe !) !
Si tu souhaites en savoir plus sur Alexandra, ou même la contacter, ce sera via son site Internet ou son Instagram.
A bientôt !
2 Responses
Heureuse d avoir lue cet article sur Alexandra .
Un très heureux souvenirs en votre compagnie Alexandra et toi ou nous y avons trouvé notre Igikai et bien plus encore .
Fière de vous deux et bon chemin …
Je vous embrasse
Catherine
Milles mercis Catherine, je suis ravie de te compter parmi mes lectrices !