Hi guys !
Ouais je sais, j’attaque fort l’année quand même… Nous sommes le 8 janvier, et je lance direct un débat philosophique sur la blessure de rejet en tant que femme ! Sois tranquille, je ne compte pas appuyer là où ça fait (déjà) mal… Mais j’avoue, je me suis posé cette question, et pourquoi pas la partager à haute voix après tout ?
J’ai découvert le concept de blessure de rejet en lisant Lise Bourbeau, auteure québécoise connue pour ses ouvrages dans le domaine du développement personnel et de la psychologie. Elle a notamment écrit « Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même« , et je l’ai lu en quelques heures ces derniers mois (dédicace personnelle à ma copine Marie qui me l’a chaudement recommandé !). Oui, en 2023 je me suis posée BEAUCOUP BEAUCOUP de questions !
Alors, je te rappelle qu’en tant que femme, dans la culture judéo-chrétienne, tu dois déjà te farcir tout le schmilblick sur le péché originel, merci Adam et sa foutue pomme… Puis souviens toi qu’il y a quelques siècles, les femmes trop indépendantes étaient brûlées pour sorcellerie… Et dans notre société moderne, tu dois aussi être badass au boulot, badass avec tes gosses, badass au foyer, badass au plumard… Bref, ta charge mentale n’est pas prête de s’alléger !
Si bien que la frustration de ne pas accomplir l’ensemble de ces injonctions te renvoie dans la figure pas mal de choses, dont cette fameuse blessure de rejet, démultipliée au féminin. Je m’explique !
La blessure de rejet, c’est quoi ?
La blessure de rejet est donc un concept issu de la psychologie et de la psychanalyse, notamment dans le cadre de la psychologie des blessures émotionnelles et des traumatismes de l’enfance. Cela fait référence à une expérience émotionnelle négative intense, liée au sentiment d’être rejeté, exclu ou abandonné.
Cette blessure émotionnelle peut avoir des origines diverses, mais elle est souvent associée à des expériences de rejet dans l’enfance, que ce soit par les parents, les pairs, ou d’autres figures d’attachement importantes. Ces expériences de rejet peuvent laisser des cicatrices émotionnelles profondes qui influencent le développement psychologique et émotionnel de la personne à l’âge adulte.
En gros, tu t’es fait larguée méchamment dans ton enfance par quelqu’un qui compte pour toi, ou tu as eu le sentiment de te faire larguer, ou tu as vécu une relation chaotique qui s’est fini par un rejet quel qu’il soit, et ce trauma te poursuit toute ta vie !
Les conséquences de la blessure de rejet peuvent varier d’une personne à l’autre. Certains individus développent des mécanismes de défense tels que l’évitement des relations proches, la peur de l’abandon ou des problèmes d’estime de soi. Ces personnes peuvent également être plus sensibles aux expériences de rejet ultérieures, qui peuvent même être perçues de manière disproportionnée par rapport à la situation réelle.
Je te mets à l’aise, c’était aussi une part de moi hein ! Ça va avec la panoplie du syndrome de l’imposteur et de la bonne élève ! Bisous !
La blessure de rejet, en tant que femme, ça implique quoi ?
Donc, maintenant que tu as à peu près compris ce qu’était le concept de la blessure de rejet, tu vas comprendre pourquoi je parle d’émotions décuplées de ladite blessure au féminin.
Sans rentrer dans un sentiment de persécution quelconque, il faut tout de même bien reconnaitre que la femme est globalement rejetée dans une société patriarcale, non ? Entre le laïus sur le deuxième sexe, le péché originel, la chasse aux sorcières, les luttes féministes, la charge mentale… Non tu ne vois pas ?!
La blessure de rejet chez la femme peut ainsi être exacerbée par les dynamiques de nos sociétés aux héritages patriarcaux, c’est à dire un système social où le pouvoir et le contrôle sont souvent exercés de manière disproportionnée par les hommes. Dans un tel contexte, les femmes sont davantage susceptibles de vivre des expériences de rejet basées sur des normes de genre restrictives.
Concrètement, la pression sociale imposée peut renforcer les stigmates associés au rejet chez les femmes. Les attentes traditionnelles concernant le rôle des femmes en tant que mères, en tant qu’épouses et compagnie, peuvent accentuer le sentiment de rejet si ces rôles ne sont pas conformes aux normes préétablies.
Les femmes peuvent aussi être soumises à des standards de beauté irréalistes, mais également à des attentes constantes en matière de performances, ce qui peut intensifier la blessure de rejet en créant des pressions sociales et des normes inatteignables. On est bien loin de la méthode SMART en termes de fixation d’objectifs hein !
Les structures patriarcales peuvent également influencer la manière dont les femmes traitent la blessure de rejet. Par exemple, elles peuvent internaliser ces expériences négatives et ressentir une culpabilité accrue, pensant qu’elles n’ont pas répondu aux attentes sociétales. En conséquence, la blessure de rejet chez la femme peut devenir un mécanisme de contrôle social, limitant l’autonomie et la confiance en soi. Et bim, syndrome de l’imposteur !
Donc, en résumé, la blessure de rejet chez la femme peut être étroitement liée à la société patriarcale, en raison des normes de genre restrictives et des pressions sociales qui exacerbent cette expérience émotionnelle.
La blessure de rejet, ça se surmonte comment ?
Manquer de confiance en soit, faire une dépression à la moindre réponse négative, scroller les réseaux sociaux à la recherche de son ex, ingurgiter 10 litres de crèmes glacés à la première frustration, se morfondre seul avec “All by myself” à fond les ballons, fuir toute forme d’engagement, ou encore devenir le Grinch, c’est donc une conséquence de la blessure de rejet.
Se sentir mise de côté parce que tu es une femme, s’estimer moins capable qu’un homme, souffrir d’un manque de légitimité comparativement à ton homologue masculin, ou encore se mettre une pression de dingue pour assurer avec ton job, tes gosses et ta moitié, c’est donc une conséquence de la blessure de rejet au féminin.
Il n’y a pas si longtemps, j’en étais là aussi 😊 !
Parfois, la vie est bien faite, et met sur ta route des évènements, des personnes, des articles de blog… qui te permettent de prendre conscience de certaines de tes failles. C’est le premier point important : PRENDRE CONSCIENCE. Une fois que tu as posé les mots sur tes maux, ça avancera bien mieux.
Il faut aussi ACCEPTER que cela puisse avoir des répercussions sur ta vie émotionnelle, et accepter les émotions que cela implique. En gros, tu dois t’autoriser à ressentir la tristesse, la colère, la déception ou toute autre émotion associée au rejet, c’est NORMAL !
Seul ou accompagné d’un proche ou d’un professionnel, je t’invite à essayer de comprendre d’où vient la blessure, d’identifier son ORIGINE dans tes expériences passées.
Avec le recul, je te recommande de ne pas rester seul avec tes casseroles, ça fait trop de bruit pour une seule tête ! La COMMUNICATION, c’est une des clés. Que ce soit avec un ami, un proche, un membre de ta famille, un professionnel de santé… De la conversation jaillit bien souvent la lumière !
Et puis ça t’aidera à cultiver ton estime de toi. Tu dois adopter la POSITIVE ATTITUDE ! Identifie tes forces et tes réalisations pour renforcer ta confiance en toi. Ça te donnera aussi une certaine culture de résilience, afin de faire face aux épreuves qui continueront de ponctuer ta route. Oui, ce n’est pas parce que tu as fait du travail sur ta blessure de rejet que ta vie sera toute peinarde et sans embuches, faut pas rêver ! Tu continueras à recevoir des décisions négatives, à te faire larguer, ou à te faire refouler à l’entrée de la boite, mais tu accepteras, tu t’en remettras sans trop de heurts, et tu rebondiras pour aller de l’avant en plus !
Et puis, trouve toi une ACTIVITE EPANOUISSANTE, pour t’y réfugier quand ce sera vraiment le summum de la loose : sport, art, culture, tea time entre amis, méditation… Peu importe ! L’idée c’est de voir le verre à moitié plein, et plus à moitié vide ! Chaque obstacle peut être surmonté !
Autre tips presque biblique : le PARDON ! Apprends à pardonner à ceux qui ont pu contribuer à ta blessure, y compris toi-même. Rassure toi, Rome ne s’est pas faite en un jour, il te faudra aussi faire preuve de PATIENCE… Le temps est un bon allié pour guérir les blessures. Et puis, entoure toi de personnes positives et encourageantes, qui te soutiennent, même quand tu es super relou !
En gros, les con***ds dehors !
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Je t’ai dit, je suis en SUPER FORME en ce début d’année 2024 !
Pour ma part, 2023, ça a été une LOOOOONNNGUE année sur la route de mes prises de conscience et moults questionnements… Je ne sais pas encore ce que ce nouvel an me réserve, mais je suis prête à y aller… D’ailleurs, je te partage mon mantra pour cette nouvelle année (dédicace Alexandra !) : Prendre la vie comme elle vient, avec résilience et gratitude, pour trouver la sérénité, et concrétiser ce qui doit l’être !
F**k les blessures, les complexes et les relous !
Enjoy !